Déclaration
    Canada
    Son Excellence
    John Baird
    Ministre des affaires étrangères

    Résumé

    M. JOHN BAIRD, Ministre des affaires étrangères du Canada, a déclaré que la tradition canadienne était de « défendre des positions fondées sur des principes et considérées comme justes, peu importe qu’elles soient ou non populaires, commodes ou opportunes ».  Ainsi, le Canada n’a pas fermé les yeux quand le régime de Qadhafi, en violation flagrante des droits de l’homme et de la primauté du droit, a livré la guerre au peuple libyen.  Il a traduit ses principes par des gestes concrets, dont un soutien militaire à l’opération « Protecteur unifié » de l’OTAN.  Le Canada a refusé d’être accommodant lorsque le régime d’Al-Assad s’est mis à tuer hommes, femmes et enfants syriens, a poursuivi M. Baird.  Il a imposé des sanctions strictes contre ce régime et ses partisans.  « Toutefois, nous ne serons pas accommodants face aux mesures unilatérales prises par l’Autorité palestinienne », a souligné le Ministre canadien des affaires étrangères.  La position de son gouvernement dans ce dossier est claire: « la seule solution pour sortir de l’impasse est une solution négociée par les deux parties elles-mêmes ».  Le Canada ne restera pas silencieux et n’acceptera pas que l’État juif soit vilipendé parce qu’il défend son territoire et ses citoyens.

    « Il est de notre devoir à tous de faire respecter les droits des victimes, de donner voix à ceux qui sont sans voix » en général, a dit M. Baird, avant d’annoncer la création d’un bureau de la liberté religieuse.  Le bureau sera chargé de veiller à ce que la liberté de religion et de conscience soient les objectifs primordiaux de la politique étrangère canadienne.  Par ailleurs, le Canada a saisi l’occasion de son mandat à la présidence du G-8 pour consulter les dirigeants de l’Afrique et des Amériques afin d’obtenir leur adhésion à l’Initiative de Muskoka pour la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants de moins de cinq.  Depuis toujours, le Canada s’oppose à la dégradation des institutions multilatérales en raison de comportements contraires à leurs valeurs.  « Les plus grands ennemis de l’ONU ne sont pas ceux qui réprouvent publiquement son action », a estimé M. Baird.  « Ses plus grands ennemis, ce sont ceux qui sapent tranquillement ses principes ou, pire encore, qui restent là à ne rien faire, à regarder l’Organisation s’enliser graduellement ».  Il en est ainsi lorsque la présidence de la Conférence du désarmement a été confiée à un régime impliqué dans le transfert illicite d’armes, de matières et de technologies nucléaires.   
     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2011/AG11154.doc.htm

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    Déclaration, telle que prononcée

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence John Baird (Ministre des affaires étrangères), Canada
    Photo ONU

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