Déclaration
Résumé
La Présidente Boluarte Zegarra s’en prend à « l’idéologie de la haine »
« Le discours cynique est renforcé par l’interventionnisme dans les affaires intérieures des pays ».
Une grande partie du discours de la Présidente du Pérou, Mme Dina Ercilia Boluarte Zegarra, devant l’Assemblée générale, a été consacrée à la lutte contre « les idéologies de la haine » qui imposent un faux récit pour atteindre un objectif par la violence. Une violence qui, une fois au pouvoir, écrase les libertés, écrase la presse et l’opposition démocratique et viole les droits humains.
La première étape est la construction d’une histoire cousue de mensonges et de manipulations, a fait remarquer la Présidente en pointant l’idéologie de « la haine de classe », qui répète à l’infini un mensonge, comme on l’a vu avant la Seconde Guerre mondiale et comme on le voit à nouveau, « parce que le totalitarisme se renouvelle, se présente sous d’autres visages ».
Au Pérou, il a toutefois été possible de surmonter une violence politique forte, organisée et persistante qui cherchait à obtenir le retour au gouvernement putschiste, s’est félicitée Mme Boluarte Zegarra en mettant en avant les progrès dans le rétablissement de la stabilité et de la confiance: l’économie péruvienne a réussi à croître de 3,3% en 2024, alors qu’elle dépasse 3,5% en 2025.
La Présidente n’a pas manqué de dénoncer également la menace de la criminalité transnationale organisée, qui, dans son pays, recourt à des méthodes terroristes et utilise des armes de guerre, tandis que le trafic de drogue et l’exploitation minière illégale détruisent l’environnement et condamnent les peuples et les individus à l’esclavage.
Au Pérou, « la priorité est donnée aux enfants, aux femmes et à la famille péruvienne », a-t-elle conclu en mettant en avant les mesures prises à cet égard, avant de plaider pour que « la prochaine Secrétaire générale vienne d’Amérique latine ».
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.