Déclaration
    Qatar
    Son Altesse
    Tamim bin Hamad Al-Thani
    Amir
    Kaltura
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    Résumé

    CHEIKH TAMIM BIN HAMAD AL-THANI, Émir du Qatar, a rappelé la dimension transnationale des crises contemporaines, qui exigent des solutions multilatérales.  Un an après l’imposition du blocus à l’encontre de son pays, de nombreux faits ont été rendus publics sur la campagne de désinformation lancée contre le Qatar pour justifier des mesures préméditées, a affirmé le dirigeant.  « En dépit de toutes les mesures prises pour porter préjudice à la sécurité et à la stabilité du Qatar et accabler son peuple, notre pays est parvenu à renforcer son rôle de partenaire actif dans les arènes régionale et internationale, tandis que son économie poursuit sa croissance », s’est enorgueilli M. Al-Thani. 

    En outre, l’État qatari a réussi à se maintenir parmi les pays les plus avancés de la région, notamment à l’aune des critères de sécurité humaine et de développement humain, a poursuivi l’Émir.  Pour lui, il n’est pas raisonnable que les divergences de vues sur la meilleure manière de résoudre les crises régionales puissent paralyser l’efficacité d’une organisation régionale aussi importante que le Conseil de coopération du Golfe.  « Le blocus du Qatar a porté atteinte à la réputation de ses États membres, et la paralysie qui en résulte affaiblit le rôle auquel aspire le Conseil sur les plans régional et global », a ajouté le Chef d’État.

    C’est d’autant plus vrai que peu de progrès ont été accomplis en ce qui concerne les questions en suspens au Moyen-Orient, en particulier la cause palestinienne, « l’un des derniers vestiges du monde colonial » dans le monde, a déploré le Cheickh.  Après avoir réaffirmé l’importance de négociations entre les parties au conflit à l’appui de la solution des deux États, il a regretté qu’Israël « rejette » cette option juste.  L’Émir du Qatar a également estimé que l’échec à dissuader le régime syrien de commettre des crimes dans le cadre de « la guerre qu’il mène contre son propre peuple », comme à établir ses responsabilités, est de nature à faire perdre « tout sens » au droit international et aux droits de l’homme.

    Il a ensuite confirmé la position ferme de son pays à propos du conflit au Yémen, rappelant que les parties doivent œuvrer à la réconciliation nationale et à la fin du conflit sur la base de la résolution 2216 du Conseil de sécurité, de l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe, et des résultats du dialogue national.  Le Cheikh a saisi l’occasion pour annoncer l’accord passé par son pays et l’ONU pour lutter contre le choléra au Yémen en soutenant des projets visant à éradiquer les causes de la maladie et à endiguer l’épidémie. 

    Au sujet de la crise libyenne, il a noté que l’intervention étrangère dans ce pays ne fait que compliquer la situation et empêche de parvenir à un consensus national.  Il a réitéré le soutien du Qatar à l’Accord politique de Skhirat signé en décembre 2015.  Rejetant toutes les formes de terrorisme, l’Émir a rappelé en conclusion que la guerre que mène la communauté internationale contre ce fléau ne pourra être remportée que sur la base d’une coopération sans faille des États Membres, de l’harmonisation des normes existantes dans le domaine de la lutte antiterroriste, à commencer par une définition commune de la notion de terrorisme, et d’une prise en considération des causes profondes du phénomène.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2018/ag12062.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Altesse Tamim bin Hamad Al-Thani (Amir), Qatar
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

    Droit de réponse

    Première déclaration (28 septembre 2018)

    Réagissant à l’intervention de l’Arabie saoudite, le représentaditent du Qatar a affirmé que son gouvernement travaille avec la communauté internationale et les pays de la région pour lutter contre le terrorisme. Le fait que la délégation de l’Arabie saoudite ait accusé le Qatar de terrorisme ne fait que saper la crédibilité de ce pays. Le terrorisme trouve ses sources dans la radicalisation religieuse prônée par l’Arabie saoudite, a accusé le Qatar. Et l’Arabie saoudite recourt au terrorisme contre ceux ne veulent pas se soumettre à ses diktats, à commencer par le Qatar. Toutefois, nous avons fait preuve de calme et de retenu dans ce différend.

    Il a dénoncé le fait que les pèlerins qataris et autres musulmans résidant au Qatar n’avaient pas pu se rendre dans les lieux saints. C’est une violation de la liberté religieuse, a-t-il tranché, avant de souligner que le Qatar s’est abstenu d’imposer des mesures de rétorsion contre l’Arabie saoudite.

    Source: AG/12071

    Deuxième déclaration (28 septembre 2018)

    Le représentant du Qatar a ensuite affirmé qu’en juin 2017, l’Arabie saoudite a essayé d’agresser son pays en imposant un blocus économique, terrestre, aérien et maritime contre lui. Ce blocus a été rejeté par la communauté internationale. Nous rejetons les accusations de l’Arabie saoudite, a clamé le représentant du Qatar qui a assuré que sa délégation allait tout faire pour promouvoir la stabilité et lutter contre le terrorisme dans la région.

    Source: AG/12071

    Troisième déclaration (29 septembre 2018)

    Le représentant du Qatar, utilisant son droit de réponse après les « fausses accusations » des Émirats arabes unis et du Bahreïn, a réaffirmé que son pays se battait contre le terrorisme et pour la paix. Il a jugé les accusations « contraires au droit international et aux droits de l’homme ». « Ces États qui nous accusent sont coupables de ce dont ils nous accusent », a-t-il affirmé; ils « ont comploté, financé une tentative de coup d’État raté au Qatar », « décidé d’imposer au Qatar un blocus » et de « mentir jusqu’à ce qu’on les croie ».

    Le représentant a aussi qualifié les Émirats arabes unis d’être une plateforme du financement du terrorisme. « Le Bahreïn ferait mieux d’adhérer aux conventions internationales et de résoudre ses propres problèmes de respecter ses engagements et d’éviter de marginaliser ses propres citoyens », a-t-il lancé. Pour le représentant, les Émirats arabes unis ne respectent pas les principes de bon voisinage, ne respectent pas leurs engagements, ils « sont devenus un pays qui tente d’évacuer les résolutions du Conseil de sécurité » et qui espionne ses pays voisins.

    Source: AG/12072

    Quatrième déclaration (29 septembre 2018)

    Usant de son second droit de réponse, le représentant du Qatar a qualifié les accusations des Émirats arabes unis et du Bahreïn de « gratuites ». Il a estimé que la meilleure des réponses était à trouver dans ses partenariats conclus avec de nombreux États Membres des Nations Unies pour atteindre les objectifs de l’ONU pour la paix et la sécurité durables. « Chacun le sait, les politiques qataries découlent de son engagement pour le droit international. Nous faisons preuve de retenue et sommes attachés au dialogue », contrairement à ceux qui accusent le Qatar, a appuyé le représentant.

    Source: AG/12072