Assemblée générale
    Déclaration
    Bahreïn
    Son Excellence
    Shaikh Khalid Bin Ahmed Bin Mohamed Al Khalifa
    Ministre des affaires étrangères
    Kaltura
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    Résumé

    M. KHALID BIN AHMED BIN MOHAMED AL KHALIFA, Ministre des affaires étrangères du Bahreïn, a présenté des initiatives récentes de renforcement des capacités des jeunes et des femmes mises en place par son pays comme des preuves de sa bonne marche vers les objectifs de développement durable.  Il a également souligné les progrès de son pays en matière de lutte contre le travail forcé et la ratification par Manama de l’Accord de Paris en décembre 2016.

    Concernant le Moyen-Orient, le Ministre a déclaré que « le terrorisme n’est désormais plus confiné aux organisations terroristes que nous pouvons affronter et éliminer, il est devenu un instrument aux mains d’États déterminés à créer des crises dans d’autres pays », qui deviennent ainsi « partenaires d’actes terroristes et un facteur de déstabilisation de la paix et de la sécurité internationale ».  Il a également salué le sommet entre le Conseil de coopération du Golfe et les États-Unis, tenu en mai 2017 en Arabie saoudite, et l’accord de principe qui en a résulté et qui vise à établir un centre chargé de combattre le financement du terrorisme. 

    M. Al Khalifa a justifié la coalition entre son pays, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte contre le Qatar après « une longue période de patience pendant laquelle nous avons épuisé tous les moyens existants pour stopper les politiques » de ce pays, politiques qu’il a décrites comme, entre autres, « fournissant un soutien financier et un asile à des terroristes » et « disséminant un discours de haine et d’extrémisme par le biais de ses médias ». 

    Accusant le Qatar d’avoir notamment soutenu des actes terroristes dont le Bahreïn a souffert, M. Al Khalifa a déclaré qu’il était « de notre responsabilité collective de protéger nos États et nations contre ceux qui nous veulent du mal et les affronter fermement ».  Si le Qatar veut sérieusement retrouver sa place parmi nous, il lui faudra répondre à nos demandes comprises dans la déclaration de la coalition rédigée au Caire le 5 juillet 2017, a-t-il ajouté. 

    Le Ministre a ensuite dénoncé la République islamique d’Iran qu’il a accusée de « nourrir la violence et saper la sécurité de la région » avant de saluer le discours du Président des États-Unis Donald Trump devant l’Assemblée générale, dans lequel il a vu « une interprétation exacte qui a clairement dénoncé les dangers de la nature du régime iranien voyou ». 

    M. Al Khalifa a également commenté la situation en Iraq, au Yémen, en République arabe syrienne, en Libye, au Sahara occidental, ainsi que les sort des Rohingya au Myanmar.  Il a spécifié que la question de Palestine était une des priorités de son pays.  Affirmant que ce dernier s’était toujours tenu aux côtés du peuple palestinien et appuyait leur volonté d’un État indépendant dans les frontières de 1967 et ayant Jérusalem-Est pour capitale.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2017/ag11952.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Shaikh Khalid Bin Ahmed Bin Mohamed Al Khalifa (Ministre des affaires étrangères), Bahreïn
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

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    Droit de réponse (23 septembre 2017)

    Exerçant son droit de réponse, le représentant du Qatar a répondu à Bahreïn.

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    Droit de réponse (23 septembre 2017)

    Première déclaration :

    Répondant au Qatar, la représentante de Bahreïn a estimé que son pays, à l’instar de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis et l’Égypte, avait pratiqué son droit souverain pour imposer ces mesures au Qatar.  Le Bahreïn a la preuve que le Qatar s’est ingéré dans ses affaires internes pour susciter le chaos et l’instabilité, a-t-elle expliqué.  Depuis le début des mesures de boycott prises par ces quatre pays, le Qatar tente de dire que l’on viole les droits de l’homme de ses citoyens.  Or, nos pays ont pris des mesures pour prendre en compte les cas relevant de situations humanitaires, que ce soit pour suivre des études ou pour des raisons médicales, a-t-elle précisé.  Elle a également accusé le Qatar d’exploiter la scène internationale pour faire progresser ses visées politiques.

    Source : AG/11952

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    Droit de réponse (25 septembre 2017)

    Exerçant son droit de réponse, le représentant de l'Iran a répondu à Bahreïn.

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    Droit de réponse (25 septembre 2017)

    Deuxième déclaration :

    La représentante du Bahreïn a également répondu à son homologue iranien.  Elle l’a accusé d’ingérence et d’appui au terrorisme et à la haine religieuse.  Elle a estimé que le régime iranien, de par ses pratiques expansionnistes, sapait la paix dans la région et dans le monde, et a appelé la communauté internationale à agir.

    Source: AG/11