Assemblée générale
    Déclaration
    Qatar
    Son Altesse
    Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani
    Amir
    Kaltura
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    Résumé

    Pour M. TAMIM BIN HAMAD AL-THANI, Émir du Qatar, maintenir la paix régionale et internationale est une des priorités de la politique étrangère du Qatar dont les principes et objectifs sont basés sur la Charte des Nations Unies et les règles de la légalité internationale.  L’Émir du Qatar a déploré que la résolution pacifique des conflits ne soit pas une obligation juridique et a estimé qu’il était temps d’imposer le dialogue et la négociation par le biais d’une convention internationale sur la question. 

    Il a spécifié que les grandes puissances ne devraient pas se ranger entre deux extrêmes: l’occupation directe afin d’imposer une volonté politique ou la non-réaction face à des crimes de guerre ou à des crimes contre l’humanité commis par des régimes despotiques ou encore face à la répression continue d’un peuple sous occupation étrangère.
     
    Saluant le thème de la soixante-douzième Assemblée générale, M. Al-Thani a appelé le Gouvernement du Myanmar et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités légale et morale et à prendre les mesures nécessaires afin de mettre un terme aux violences que subissent les Rohingya.

    Revenant longuement sur la crise diplomatique entre Doha et certaines capitales du Golfe, l’Émir du Qatar a dénoncé le blocus qualifié d’injuste que subit son pays depuis le 5 juin 2017.  Pour M. Al-Thani, certains des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ayant orchestré le blocus ont mené une campagne de désinformation utilisant rumeurs, informations erronées et citations faussement attribuées, qu’ils continuent de financer. 

    Les pays ayant imposé ce blocus sont intervenus dans les affaires internes d’un État en faisant pression sur ses citoyens en leur limitant l’accès aux denrées alimentaires, médicaments, etc.  L’Émir du Qatar s’est demandé pourquoi de telles pratiques n’étaient pas qualifiées d’actes de terrorisme. 

    Dénonçant à nouveau le comportement de ses pays voisins, l’Émir a pointé du doigt les persécutions subies par ceux, parmi les citoyens et résidents des pays à l’origine du blocus, exprimant leur soutien à son pays.  Il est également revenu sur les promesses non tenues des pays du CCG de fournir des preuves à leurs allégations à l’encontre du Qatar et a conclu ce point en remerciant l’Émir du Koweït pour avoir mis en œuvre une procédure de médiation ainsi que tous les pays y ayant pris part. 

    Les gouvernements du monde n’ont pas d’autre choix que de coopérer en matière de terrorisme, a-t-il indiqué, ajoutant qu’il était possible d’en limiter la propagation en s’attaquant à ses racines sociale, politique et culturelle. 

    Tout en réaffirmant sa condamnation du terrorisme sous toutes ses formes, M. Al-Thani a désapprouvé le fait de traiter différemment les coupables selon leur identité, religion, origine ethnique ou culturelle. 
    M. Al-Thani a terminé son allocation en abordant la situation au Moyen-Orient, du conflit israélo-palestinien à la Syrie, en passant par la Libye, l’Iraq et le Yémen avant de finir sur le rôle du Qatar dans la coopération internationale. 

    La Qatar se classe troisième sur la liste des donneurs principaux en 2017 du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), a-t-il annoncé et ne rechignera sur aucun effort dans son soutien aux objectifs des Nations Unies en matière de paix, de sécurité et des droits de l’homme.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2017/ag11947.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Altesse Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani (Amir), Qatar
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

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    Droit de réponse (22 septembre 2017)

    Première déclaration :

    Exerçant son droit de réponse, le représentant du Qatar a dénoncé des « allégations fallacieuses des Émirats arabes unis » contre lui et argué d’un « blocus illégitime » affectant sa souveraineté.  Par ce blocus, a estimé le représentant, les Émirats arabes unis cherchent à porter atteinte aux relations du Qatar avec d’autres pays.  Il a ajouté que le Qatar était en outre l’objet d’actes de piraterie visant ses agences d’information.  « Le blocus viole toute forme de coopération, viole le droit des peuples à l'autodétermination, les relations de bon voisinage, ainsi que la Charte du Conseil de coopération des États arabes du Golfe », a-t-il insisté.  « La communauté internationale, a-t-il poursuivi, est consciente des objectifs réels de cette campagne, qui est de faire changer le Qatar de position », alors qu’il défend les droits de l’homme, la résolution pacifique des conflits et la liberté d’expression.  « Nos efforts dans la lutte contre le terrorisme sont connus de tous et nos résultats sont bien meilleurs que ceux de ceux qui disent le contraire. »  Le représentant a aussi indiqué que son pays avait eu recours à des mécanismes pour assécher le financement du terrorisme et avait respecté les résolutions du Conseil de sécurité en appliquant le gel des avoirs et l’interdiction de voyager.  Il a appelé la communauté internationale à condamner ce blocus, et a demandé aux Émirats arabes unis de cesser de provoquer le chaos.

    Source: AG/11951

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    Droit de réponse (22 septembre 2017)

    Exerçant son droit de réponse, le représentant des Émirats arabes unis a répondu à Qatar.

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    Droit de réponse (22 septembre 2017)

    Exerçant son droit de réponse, le représentant de l'Égypte a répondu à Qatar.

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    Droit de réponse (22 septembre 2017)

    Seconde déclaration :

    Le représentant du Qatar a réagi en regrettant que les Émirats arabes unis attaquent une fois de plus son pays.  Il a estimé que ce n’était pas surprenant, vu les résultats des enquêtes concernant des actes de piraterie contre ses agences d’information qui pointent en direction de la responsabilité d’un État du Golfe limitrophe.  Il a dénoncé une campagne de diffamation fabriquée de toute pièce et a rejeté toute allégation visant à créer un lien entre le Qatar et le terrorisme.  À ce niveau, le Qatar a consenti des efforts loués par de nombreux pays, a-t-il souligné à nouveau, notant que le terrorisme est un mot fort et qu’il était paradoxal de voir les Émirats arabes unis le condamner alors que certains de ses citoyens ont participé aux plus terribles des attentats de l’histoire.

    Source : AG/11951



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    Droit de réponse (23 septembre 2017)

    Troisième déclaration :

    Le représentant du Qatar a répondu aux interventions de l’Arabie saoudite et de Bahreïn, qui avaient tous deux accusé son pays de terrorisme.  Il a rejeté ces accusations, les jugeant fausses et sans fondement.  Ces accusations font partie de la campagne montée contre le Qatar, a poursuivi le représentant, ajoutant que ces pays frustrés utilisent des moyens commerciaux pour faire pression sur son pays.  Il a ajouté que son gouvernement n’avait ménagé aucun effort dans la lutte contre le terrorisme, ce dont témoigne notamment le mémorandum d’accord signé avec les États-Unis pour mettre fin au financement du terrorisme et le respect des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et ajouté que son pays avait obtenu de très bons résultats.  Il s’est également interrogé sur des contradictions dans la position de Bahreïn, qui louait auparavant le Qatar et qui maintenant le critique.  Après avoir rejeté les propos de Bahreïn, le représentant lui a suggéré de commencer à régler ses propres problèmes internes avant d’essayer de créer des tensions ailleurs.

    Source : AG/11952

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    Droit de réponse (23 septembre 2017)

    Exerçant son droit de réponse, la représentante de Bahreïn a répondu à Qatar.

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    Droit de réponse (23 septembre 2017)

    Quatrième déclaration :

    Reprenant à son tour la parole, le représentant du Qatar a jugé regrettable que le Bahreïn ait lancé des accusations infondées à l’encontre de son pays.  Le Qatar maintient que des violations des droits de l’homme ont bien été commises à l’encontre de ses ressortissants.  Le représentant a également fait observer que les quatre pays concernés n’avaient fourni aucune preuve pour justifier leurs accusations contre le Qatar.  Toute allégation disant que le Qatar s’ingère dans les affaires intérieures d’un autre État est erronée, a-t-il soutenu, en expliquant que c’est plutôt le contraire qui était vrai.  Il a également insisté sur l’importance du respect des droits de l’homme pour la stabilité de tous les pays.

    Source : AG/11