Assemblée générale
    Déclaration
    Portugal
    Son Excellence
    Marcelo Rebelo de Sousa
    Président
    Kaltura
    Video player cover image

    Résumé

    Le Président de Sousa appelle à l’action dans les domaines de la prévention, les partenariats et la protection

    « En entrant dans sa huitième décennie d’existence, l’ONU se trouve à un tournant existentiel », a prévenu M. Marcelo Rebelo de Sousa, Président du Portugal.  « Sans une transformation, un renforcement, un renouveau, elle sera marginalisée.  Et nous serons à la merci de la loi de la force.  Aucun G1, G2, G3, G1+2 ou G2+1 n’apportera une solution. »

    Exhortant l’ONU à s’adapter à l’époque, il a appelé les États à ne pas oublier les leçons tirées de sa disparition de la Société des Nations: « L’histoire nous a déjà montré les conséquences de l’abandon de nos principes au profit de la pure realpolitik. »

    Pour sauver l’Organisation, il a jugé impératif de réformer le Conseil de sécurité, appelant à tenir compte des piliers que sont la prévention, les partenariats et la protection.

    Il a imaginé « un Conseil qui reflète la réalité géopolitique du XXIᵉsiècle — et ne reste pas figé en 1945.  Un Conseil avec une présence africaine permanente, où les petits États insulaires en développement (PEID) sont représentés, et où les grandes puissances émergentes comme le Brésil et l’Inde sont reconnues.  Un Conseil plus transparent, plus pluraliste et conforme à la lettre et à l’esprit de la Charte ».

    Remarquant qu’en 2024, le Conseil avait enregistré le plus grand nombre de vetos depuis 1989, M. de Sousa s’est indigné qu’il paralyse des décisions essentielles face aux souffrances humaines.  La Charte est pourtant claire: une partie à un conflit ne peut être juge de sa propre cause, a-t-il souligné, rappelant son soutien à toutes les mesures visant à restreindre son usage.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2025/ag12709.doc.htm
    Dépêche associée

    Le rideau s’est levé mardi à New York sur la grande messe diplomatique des Nations Unies. Dès les premiers discours de dirigeants à l’Assemblée générale, le ton a viré à l’affrontement : accusations croisées entre le Brésil et les États-Unis, divergences criantes sur Gaza et l’Ukraine. La scène multilatérale a étalé ses divisions au grand jour.

    *****

    Vous pouvez également lire l'article publié en portugais par ONU Info sur la déclaration faite par le Président du Portugal lors du débat général. 

    *****

    Un rappel grinçant est venu du président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, qui a fait allusion à la promesse électorale de M. Trump de mettre fin « en un jour » au conflit ukrainien : « Depuis huit mois, l’on attend la médiation du plus puissant au monde. Y a-t-il un cessez-le-feu : non ». Pour lui, seule une solution diplomatique négociée dans l'enceinte onusienne sera en mesure de ramener la paix.

    Déclaration complète

    Lire la déclaration complète, en PDF.

    Déclaration, telle que prononcée
    Déclaration en anglais

    Audio

    Écouter et télécharger la déclaration complète au format mp3.

    Chargement du lecteur en cours...

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Marcelo Rebelo de Sousa (Président), Portugal
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.