Déclaration
Résumé
Le Ministre des affaires étrangères souhaite plus de coopération pour combattre le terrorisme mondial.
« En tant que membres de l’ONU, nous sommes ici réunis en tant que pays souverains et égaux. Ce n’est pas une question de forme, mais une reconnaissance de la diversité intrinsèque de notre monde. »
M. Subrahmanyam Jaishankar, Ministre des affaires étrangères de l’Inde, a déploré qu’une ONU en crise voie décliner sa capacité de faciliter la recherche de terrains d’entente entre les nations. Le multilatéralisme s’affaiblit, a-t-il regretté, pointant la réticence au changement d’un certain nombre de membres. Dans ce cadre, il a lancé un appel à réparer des injustices historiques, notamment pour l’Afrique, et plaidé en faveur de l’octroi au continent de sièges permanents et non permanents au Conseil de sécurité.
Qualifiant sans le citer un pays voisin de l’Inde d’« épicentre du terrorisme mondial », il a estimé nécessaire d’approfondir la coopération internationale devant cette «menace partagée». Il a lancé un appel pour que soient condamnées sans équivoque les nations qui «font du terrorisme une politique d’État» ou qui en font l’apologie. «Ceux qui aident les pays parrains du terrorisme se rendront compte que le serpent finit par se mordre la queue», a-t-il averti.
Détaillant quelques inititiatives de son pays, il a notamment évoqué le rôle de l’Inde dans l’aide au développement, son récent appui au Myanmar et à l’Afghanistan pour faire face aux conséquences de séismes, avec des hôpitaux de campagnes déployés dans plus de 19 pays et ses nombreuses implications dans des missions de maintien de la paix en République démocratique du Congo, dans les hauts du Golan, à Chypre ou en Somalie.
Mentionnant également les programmes indiens d’infrastructure numérique déployés à l’échelle nationale, il a assuré que son pays était prêt à partager son expérience avec des pays en développement.
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