Déclaration
Résumé
M. MAITHRIPALA SIRISENA, Président du Sri Lanka, s’est félicité des progrès que son pays a enregistrés ces trois dernières années et demi. Arrivé à la tête de la présidence en janvier 2015, « à une époque où les pouvoirs du Président étaient excessifs, comparables à ceux d’un Empereur », le Chef de l’État a dit avoir pris l’initiative de transférer les pouvoirs au Parlement, tout en prenant des mesures pour consolider la démocratie, les droits de l’homme et les libertés fondamentales, sans oublier la liberté de la presse et l’indépendance de la justice. Sri Lanka n’est plus le pays qu’il était il y a trois ans et demi, a assuré le Président.
S’agissant de la politique internationale, il s’est attardé sur la question des réfugiés, une question complexe qui exige des efforts renforcés. Une meilleure attention doit aussi être accordée à la cause palestinienne que le Sri Lanka appuie sans réserve. Le Président s’est également attardé sur l’impact de la pauvreté dans le monde. Il a appelé les Nations Unies à s’impliquer davantage contre un fléau qui affecte des centaines de millions de personnes dans le monde et exacerbé par les inégalités sociales, la mauvaise répartition des richesses et les changements climatiques. Le trafic d’armes, de drogues ou de faux médicaments sont les autres fléaux qu’a dénoncés le Président, lequel a dit avoir apprécié l’appel lancé hier par le Président Donald Trump contre la drogue. Il a aussi salué l’Accord de Paris que son pays a dûment ratifié.
Sri Lanka, a conclu le Président, savoure aujourd’hui après 30 ans de conflit, une transformation impressionnante, favorisant la réconciliation nationale et la prévention d’un autre conflit. Le pays, qui a vaincu l’une des organisations terroristes les plus dangereuses au monde, demande, 10 ans après le rétablissement, qu’on le regarde sous un autre angle. Mon pays, s’est enorgueilli le Président, vit aujourd’hui dans la paix avec une prospérité économique pointant à l’horizon. Laissez-nous, a-t-il plaidé, résoudre nos problèmes nous-mêmes. Nous acceptons la coopération internationale mais nous refusons toute influence extérieure. Laissez-nous la marge de manœuvre nécessaire. C’est notre droit, un droit qui doit être respecté, a ajouté le Président dont l’objectif ultime est de faire disparaître la peur et la suspicion entre les différents groupes ethniques de son pays.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.