Assemblée générale
    Déclaration
    Guyana
    Son Excellence
    David Arthur Granger
    Président
    Kaltura
    Video player cover image

    Résumé

    Après avoir rappelé les engagements de son pays pour la réalisation du Programme 2030 et l’Accord de Paris sur le climat, M. DAVID ARTHUR GRANGER, Président du Guyana, a indiqué que tous les efforts de son pays sont menacés par les ambitions territoriales du Venezuela.  La célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance du pays a été assombrie par le rejet répété du Venezuela de l’accord frontalier qu’il a signé il y a 117 ans et ratifié et respecté pendant 60 ans.

    M. Granger a rappelé, comme il l’a fait l’année dernière, le danger que pose le Venezuela à la paix et à la sécurité de la région non à cause de l’instabilité intérieure mais en raison de ses attaques extérieures contre la souveraineté et l’intégrité territoriale de Guyana.  Depuis un an, le Venezuela est resté au même point dans tous les domaines et a intensifié son agression contre le Guyana, contrecarrant tous les efforts du Secrétaire général.  Le Guyana, a dit le Président, est prêt à saisir la Cour internationale de Justice (CIJ).  Nous travaillerons résolument avec le Secrétaire général dans les derniers mois de son mandat, et avec son successeur, pour libérer le Guyana de « ce fardeau surréaliste ». 

    Le Venezuela a accepté, dans l’Accord de Genève de 1966, que le Secrétaire général détermine les moyens de résoudre ce problème, y compris un règlement juridique.  Pourtant, le Venezuela ne déploie aucun effort en ce sens.  L’ONU, a poursuivi le Président, ne peut être insensible à une menace à la paix et à un défi à la loi des nations.  Le comportement du Venezuela constitue en effet un défi.  Il frappe au cœur de l’ONU, au cœur de son rôle de gardienne du droit international et de la Charte.

    Le Guyana, qui est un petit pays, ne peut que se tourner vers les Nations Unies pour se protéger contre les menaces à sa sécurité.  Les revendications du Venezuela sont une menace pour le Guyana en tant que pays indépendant.  Elles sont un rappel « scandaleux de la maladie du Conquistador » qui a tourmenté sa propre histoire.  Ce sont des crimes contre notre humanité enrobés du « verbiage de l’honneur national ».  Avant de terminer, le Président a réaffirmé son appui à la levée totale de l’embargo commercial, économique et financier imposé par les États-Unis à Cuba. 

    Source :
    http://www.un.org/press/fr/2016/ag11822.doc.htm

    Déclaration complète

    Lire la déclaration complète, en PDF.

    Déclaration en anglais

    Audio

    Écouter et télécharger la déclaration complète au format mp3.

    Chargement du lecteur en cours...

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence David Arthur Granger (Président), Guyana
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.