Déclaration
Résumé
Le Président Vučić tend la main pour que les divisions s’estompent et propose Belgrade comme lieu de dialogue.
« Ici, à cette tribune, j’ai l’occasion de réaffirmer l’importance de l’histoire pour mon pays, pour notre peuple ».
« L’ONU n’est pas une relique du passé, c’est une boussole pour l’avenir », a déclaré M. Aleksandar Vučić, Président de la Serbie, avant de proposer Belgrade comme lieu de dialogue sur tous les sujets de conflits du monde, la ville étant située à la croisée de l’Ouest et de l’Est. La Serbie, qui est prête à accueillir des agences onusiennes, sera déjà l’hôte, dans deux ans, de l’Expo 2027.
À propos de dialogue, il s’est étonné que l’on en soit à se réjouir de la mort de gens comme Charlie Kirk, dénonçant l’intolérance qui ne cesse de croître et s’inquiétant de la direction que prennent nos sociétés.
Il a ensuite développé son discours sur la question du Kosovo. « Le Kosovo-Metohija, qui fait partie intégrante de la patrie serbe, est une part importante de son histoire, de sa culture et de son patrimoine spirituel. Ce n’est pas seulement une terre, c’est aussi l’incarnation de ce que nous avons vécu sur cette terre. »
Le Président a déploré « les circonstances dramatiques des Serbes du Kosovo » qui vivent isolés et souffrent de pénuries de denrées alimentaires, entre autres. La communauté internationale devrait pouvoir défendre les innocents qui souffrent, a lancé le Président en relevant combien ces Serbes sont attaqués, intimidés et discriminés.
« Nous tendons la main pour que les divisions s’estompent », a-t-il promis en demandant que l’Accord de Dayton soit respecté. Toutes les parties doivent se mettre d’accord et le processus de réconciliation doit se poursuivre.
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