Assemblée générale
    Déclaration
    Jamaïque
    Son Excellence
    Andrew Holness
    Premier Ministre
    Kaltura
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    Résumé

    Le Premier Ministre Holness veut «  une guerre mondiale contre les gangs. »

    « Les gangs sont désormais des syndicats mondiaux dotés de ressources qui rivalisent avec celles des États-nations. »

    L’instabilité politique, la violence des gangs et la crise humanitaire en Haïti touchent non seulement le peuple haïtien, mais aussi la région tout entière, s’est alarmé le Premier Ministre de la Jamaïque, dont le pays préside actuellement la Communauté des Caraïbes (CARICOM).  M. Holness a prié les États Membres, et en particulier ceux du Conseil de sécurité, de mettre en œuvre les recommandations du Secrétaire général en faveur d’un mécanisme hybride plus solide pour faire face à la situation.  Au-delà des opérations de sécurité, la communauté internationale devra également aider le pays à reconstruire des institutions démocratiques, veiller à la tenue d’élections libres et justes, augmenter l’aide humanitaire et investir dans les infrastructures pour soutenir une stabilité à long terme.

    Pour M. Holness, la crise haïtienne a mis en évidence une autre réalité : les réseaux criminels transnationaux qui se livrent au trafic d’armes, de stupéfiants et d’êtres humains constituent une menace existentielle pour les États.  « Les gangs sont désormais des syndicats mondiaux dotés de ressources qui rivalisent avec celles des États-nations. »  Raison pour laquelle la Jamaïque ne préconise rien de moins qu’une « guerre mondiale contre les gangs », qui passe par une campagne internationale coordonnée visant à interrompre les flux d’armes, d’argent et d’influence qui les soutient.

    Comme tous les petits États insulaires en développement, la Jamaïque est particulièrement préoccupée par les effets des changements climatiques.  En dépit de ses maigres ressources, le pays s’est engagé à parvenir à zéro émission d’ici à 2050 et a mis en œuvre un plan d’adaptation national avec des mesures spécifiques pour bâtir la résilience dans des secteurs clefs.

    Ce plan est toutefois très limité par le manque de financement prévisible et accessible.  M. Holness a déploré que la promesse de verser 100 milliards chaque année au Fonds pour les pertes et préjudices mis en place à la COP28 ne soit pas respectée par les pays développés.  Les institutions financières internationales doivent par ailleurs intégrer les risques climatiques dans leurs décisions d’octroyer des prêts et élaborer de nouveaux instruments financiers pour lutter contre la vulnérabilité climatique.  La Jamaïque soutient pleinement l’application de l’indice multidimensionnel de vulnérabilité, qui évalue plus correctement les besoins de développement des pays que le seul paramètre du PIB par habitant, devenu « obsolète ».

    Source :
    https://press.un.org/fr/2025/ag12712.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Andrew Holness (Premier Ministre), Jamaïque
    Photo ONU

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