Déclaration
Résumé
Le Président Arce Catacora pointe le capitalisme comme responsable des guerres multidimensionnelles financières, médiatiques ou cybernétiques.
« Il est temps de dévoiler l’origine de ces tragédies: la domination sauvage du système capitaliste qui fait de l’accumulation des gains l’objectif de quelques-uns aux dépens des intérêts de la majorité. »
M. Luis Alberto Arce Catacora, Président constitutionnel de la Bolivie, a fustigé des génocides « permis par deux pays », le recours à des armes sophistiquées pour provoquer un pays souverain, ainsi que la militarisation sous le prétexte de lutter contre la drogue, tout en maintenant un blocus criminel contre un peuple coupable d’avoir conquis son indépendance il y a plus de six décennies.
Il a dénoncé les guerres multidimensionnelles financières, médiatiques ou cybernétiques qui ont des incidences sur la survie de l’être humain et de la vie même sur cette planète. Pour lui, c’est la « volonté obsessive d’hégémonie de l’Administration de Trump » qui cause des douleurs et des morts afin de s’approprier des ressources naturelles au bénéfice d’une bourgeoisie impériale et du maintien à tout prix d’un ordre unipolaire.
Le Président a dénoncé un véritable néocolonialisme qui s’exerce à l’encontre des autres États.
Il a formulé trois demandes à l’Assemblée générale
déclarer le monde territoire de paix, comme l’ont fait les États de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC),
reconnaître le colonialisme comme une erreur historique qui a causé des dommages dévastateurs aux peuples qui en ont été victimes,
Établir un mécanisme chargé de rétablir la justice et d’accorder des réparations, notamment pour les peuples autochtones.