Assemblée générale
    Déclaration
    Iran (République islamique d’)
    Son Excellence
    Seyyed Ebrahim Raisi
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    Vantant l’ordre social de l’Iran et ses succès économiques, technologiques et diplomatiques, « qui n’ont jamais été reconnus par les oppresseurs », M. SEYYED EBRAHIM RAISI, Président de la République islamique d’Iran, a ajouté que c’est la dictature du deux poids, deux mesures qui conduit aux charniers de tribus autochtones au Canada, aux assassinats d’enfants en Palestine occupée et à l’enfermement d’enfants de migrants dans des cages.  Ce sont ceux qui soutiennent Daech et pas ceux qui, comme nous, les combattent qui devraient se trouver à la table des accusés, a fustigé le Président. 

    M. Raisi a opposé deux mondes: le monde unilatéral, hégémonique sans justice ni équité, où le pouvoir financier renforce les criminels et les oppresseurs, et le monde qui reste à fonder pour que les aspirations des peuples du monde entier se réalisent.  Ce nouvel ordre mondial naîtra sur les cendres des politiques criminelles.  Le Président a attaqué l’Amérique, qui n’a de cesse de vouloir semer le chaos dans son pays, quand elle ne tue pas les enfants iraquiens, yéménites et syriens.  L’Amérique, a-t-il dit, n’accepte pas que les autres soient autonomes et ses amis ne sont pas mieux lotis. 

    M. Raisi est revenu sur les décennies qui ont suivi la révolution islamique, marquées par les sanctions, le meurtre de militaires héroïques, dont le « martyr Qassim Suleimani », dont il a brandi la photo, de tentatives de coups d’État, d’actes de terrorisme et de torture.  Il a commenté le retrait américain de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien en 2016, dans un geste qui témoigne du manque de justice et d’équité, et de la dictature du deux poids, deux mesures.  Ceux qui voient dans le dossier nucléaire iranien une menace passent néanmoins sous silence ce qu’ils devraient faire eux-mêmes: se dénucléariser, a lancé M. Raisi.  Les armes nucléaires n’ont pas de place dans notre doctrine, a insisté le Président, dénonçant une nouvelle fois les États-Unis, qui développent des armes de destruction massive et les donnent au « régime sioniste ».

    M. Raisi a répété que l’Iran avait signé de bonne foi l’accord en 2015 et en avait respecté « chacun des engagements, comme l’attestent pas moins de 15 rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ».  Le Président a avoué que les négociations de ces derniers mois pour réactiver l’accord ont fait douter son gouvernement de la volonté réelle de la nouvelle Administration américaine de « relancer la paix ».  La politique de pression maximale de l’Amérique, soutenue par les Européens, ne fonctionnera pas, a-t-il promis.  Le respect des droits des Iraniens est la base sur laquelle repose l’accord, a averti le Président iranien.  Concluant sur la question de Palestine, il s’est demandé pourquoi les grandes puissances refusent la solution proposée par l’Iran, à savoir l’organisation d’un référendum général pour que tous les Palestiniens puissent voter et décider de leur avenir. 

    Source :
    https://press.un.org/fr/2022/ag12447.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Seyyed Ebrahim Raisi (Président), Iran (République islamique d’)
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    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

    Première déclaration

    Répondant à la Tchéquie, l’Iran a dénoncé des accusations « fallacieuses » et réitéré son engagement en faveur des droits humains, y compris ceux des femmes et des filles.  Il a dénoncé, une nouvelle fois, la politique des deux poids, deux mesures de la part des délégations qui entretemps nient les droits du peuple palestinien.  Il a rappelé que les États Membres doivent éviter de s’ingérer dans les affaires intérieures des autres, ajoutant qu’il demeure un ardent défenseur du TNP et qu’il continue de collaborer avec l’AIEA. 

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    Deuxième déclaration

    Exerçant son droit de réponse, le représentant de la République islamique d’Iran a dénoncé les accusations formulées à l’encontre de son pays par Israël, y voyant un moyen pour cet État de justifier ses activités malicieuses dans la région.  Balayant les accusations selon lesquelles l’Iran serait à l’origine de l’instabilité régionale, il a fustigé les agissements d’Israël, qui, selon lui, se rend coupable de violations répétées de la Charte des Nations Unies, notamment par sa politique d’apartheid à l’égard du peuple palestinien.  Le « régime israélien », qui continue de commettre des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes d’agression, a en outre reconnu mener des opérations de sabotage sur le territoire iranien, tout en agissant avec des groupes terroristes désignés comme tels par le Conseil de sécurité, a poursuivi le représentant.  C’est donc pour couvrir ses actions illégitimes que le « régime israélien » rejette la faute sur l’Iran, a-t-il renchéri, avant de démentir les accusations selon lesquelles le programme nucléaire pacifique iranien constituerait une menace pour la paix et la sécurité internationales.  La seule menace à cet égard vient de la production et du stockage d’armes de destruction massive par Israël, qui est le seul pays à n’avoir pas adhéré au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et qui refuse de soumettre ses installations au régime de garanties de l’AIEA.  Pour le délégué, la communauté internationale doit condamner les déclarations menaçantes d’Israël et exiger qu’il respecte les règles internationales, détruise ses arsenaux dans le cadre d’un régime de vérification et mette fin à ses activités malveillantes dans la région.  Pour sa part, a-t-il ajouté, l’Iran se réserve le droit à l’autodéfense pour répondre à toute menace ou acte illicite commis par le « régime israélien ».  Le représentant a par ailleurs demandé à son homologue du Bahreïn d’utiliser désormais l’appellation Golfe persique pour désigner le golfe séparant l’Iran de la péninsule arabique.

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    Troisième déclaration

    Le représentant de l’Iran a rejeté les accusations sans fondement de l’Albanie concernant les attaques cybernétiques dont cet État a été victime, notant que l’Iran était elle-même fréquemment victime de telles attaques.  Il a condamné avec force les actions des Forces de police albanaise contre les installations diplomatiques iraniennes à Tirana le 8 septembre 2022, qui ont été suivies de la fin des relations diplomatiques décrétées par le Gouvernement albanais.

    Le délégué a également condamné la déclaration des Émirats arabes unis concernant les îles de Grande Tunb, Petite Tunb et Abu Moussa dans le Golfe persique.  Il a rappelé que ces trois îles ont toujours été et restent partie intégrante du territoire iranien et que la souveraineté iranienne sur les îles est non négociable.

    Au sujet des allusions de certains pays sur les femmes iraniennes, il a indiqué que des enquêtes étaient en cours pour faire la lumière sur ces décès tragiques.  Pour l’instant, a-t-il souligné, il n’existe pas de preuve de la culpabilité de responsables gouvernementaux iraniens et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures doit être respecté.

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    Quatrième déclaration

    Le représentant de l’Iran a repris la parole pour répondre aux Émirats arabes unis, qui ont à nouveau « insulté l’intégrité territoriale de l’Iran ».  Il a réitéré la souveraineté de l’Iran sur ces îles.  Il a par ailleurs rejeté toute cyberattaque sur les infrastructures albanaises et a rappelé l’intervention des forces albanaises sur le territoire diplomatique iranien à Tirana sans son consentement le 8 septembre 2022.

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