Déclaration
Résumé
Mme SUSHMA SWARAJ, Ministre des affaires étrangères de l’Inde, a fait remarquer que les objectifs de développement durable correspondaient à la vision du Premier Ministre de son pays, M. Narendra Modi. Plus de 400 000 toilettes ont été installées dans les écoles, le programme « Éduquer les filles, sauver les filles » est devenu une mission nationale, la marque « Fabriquée en Inde » est internationalement reconnue et plus de 250 millions de comptes bancaires ont été ouverts pour les pauvres, s’est-elle félicitée. « L’Inde numérique est en train de transformer le pays » lequel abrite un sixième de l’humanité, a rappelé Mme Swaraj.
Le Premier Ministre indien, a dit la Ministre, défend un nouveau concept, « la justice climatique ». « Si nous respectons la nature, la nature nous respectera et nous nourrira, nous et les générations futures ». Mais il faut pour cela réfréner la consommation, a-t-elle averti. La Ministre a souligné l’importance du principe de responsabilité commune mais différenciée entériné par l’Accord de Paris sur le climat. L’Inde veut faire en sorte que 40% de son énergie provienne de combustibles non fossiles d’ici à 2030. L’Alliance solaire vise à rendre accessible à tous l’énergie solaire. La Ministre a d’ailleurs annoncé que l’Inde ratifiera l’Accord de Paris le 2 octobre prochain.
Le terrorisme constitue un crime contre l’humanité, a poursuivi Mme Swaraj. Mais, a-t-elle insisté, il faut s’interroger: « Qui finance les terroristes, qui les arme et qui leur offre un refuge? » Elle a noté que l’Afghanistan avait, à cette tribune, posé la même question. Pour mettre en échec l’hydre du terrorisme, il faut une stratégie globale. « En notre sein, il y a des nations qui parlent le langage du terrorisme, qui l’alimentent, le colportent et l’exportent », a-t-elle accusé. Il faut identifier ces nations et les rendre responsables de leurs actes.
Mme Swaraj a reproché au Pakistan d’avoir porté contre l’Inde des accusations infondées à propos de prétendues violations des droits de l’homme. À son tour, elle a condamné la façon dont le Pakistan oppresse la population du Baloutchistan.
« Le Premier Ministre du Pakistan a aussi dit que l’Inde avait posé pour les pourparlers des préconditions inacceptables », s’est-elle indignée. « Quelles préconditions? » a-t-elle demandé deux fois. « Nous avons pris l’initiative de résoudre des questions, non pas sur la base de conditions, mais sur la base de l’amitié! » s’est-elle exclamée. Selon elle, le prisonnier Bahadur Ali est « la preuve vivante qu’un terroriste est venu de l’autre côté de la frontière ». Elle a conseillé au Pakistan d’abandonner « son rêve ». « Le Jammu-et-Cachemire fait partie intégrante de l’Inde et il le restera », a-t-elle tranché.
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