Assemblée générale
    Déclaration
    Pakistan
    Son Excellence
    Muhammad Nawaz Sharif
    Premier Ministre
    Kaltura
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    Résumé

    M. MUHAMMAD NAWAZ SHARIF, Premier Ministre du Pakistan, a noté que l’ordre établi après le Seconde Guerre mondiale était en train de disparaître pour laisser place à une concurrence de plus en plus polémique entre les principales puissances.  Il s’est inquiété des barricades et des murs qui sont construits en Europe face aux mouvements de réfugiés et a regretté la réapparition des « fantômes de la xénophobie et de l’islamophobie ». 

    Le Premier Ministre du Pakistan a particulièrement souligné les efforts de son pays pour lutter contre le terrorisme.  Il a cité des opérations militaires ciblées qui ont permis au Pakistan des résultats remarquables contre les terroristes avec la participation de 200 000 agents de sécurité. 

    Néanmoins, il a prévenu que « nous ne pourrons pas venir à bout du terrorisme au niveau international sans lutter contre ses causes profondes que sont la pauvreté, l’ignorance, l’injustice, l’oppression, l’occupation étrangère et le refus de reconnaître le droit à l’autodétermination ».   

    Après 15 ans de conflit et 35 ans de chaos en Afghanistan, M. Sharif a dit la nécessité d’une paix négociée entre le Gouvernement afghan et les Taliban.  Il a indiqué que ce conflit avait de terribles conséquences économiques sur le Pakistan qui accueille près de trois millions d’Afghans.  Il a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour répondre aux besoins de ces réfugiés afghans.    

    « Le Pakistan souhaite la paix avec l’Inde », a martelé le Premier Ministre pakistanais, en regrettant que ce pays impose des conditions préalables inacceptables à des négociations.  Il a prévenu que la normalisation avec l’Inde devra passer par un règlement du différend du Jammu-et-Cachemire. 

    Il a dit que le Pakistan remettrait à l’Assemblée générale un rapport sur les brutalités commises par les forces indiennes au Jammu-et-Cachemire.  Il a appuyé le droit à l’autodétermination du peuple du Jammu-et-Cachemire avant de demander une mission d’établissement des faits des Nations Unies sur les atrocités commises par les forces d’occupation indiennes dans cette province.   

    Il a appelé à démilitariser le Jammu-et-Cachemire et demandé l’application des résolutions du Conseil de sécurité sur cette question.  Le Premier Ministre du Pakistan a regretté ce qu’il a appelé le « réarmement de l’Inde » avant de se dire ouvert à des pourparlers pour un accord bilatéral sur l’interdiction des essais nucléaires.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2016/ag11824.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Muhammad Nawaz Sharif (Premier Ministre), Pakistan
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

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    Inde Droit de Réponse (21 Septembre)

    Première Déclaration:

    La représentante de l’Inde a réagi au discours du Pakistan dans lequel était mentionnée la situation qui prévaut au Cachemire.  Elle a accusé le Pakistan d’être un repaire du terrorisme mondial, disant que cet État ne pouvait se permettre de donner des leçons à l’Inde sur les droits de l’homme.  Elle a accusé également le Pakistan de former des terroristes qui commettent des attentats en Inde, avertissant que son pays était déterminé à protéger ses ressortissants au Jammu-et-Cachemire.

     

    Pakistan Droit de réponse (21 Septembre)

    Première Déclaration:

    Le représentant du Pakistan a pour sa part déploré l’oppression du peuple du Jammu-et-Cachemire depuis déjà 70 ans.  Il a décrit les souffrances que subissait sa population du fait des actions de l’Inde.  Il a enfin appelé la communauté internationale à respecter sa promesse de faire organiser un référendum d’autodétermination dans la région du Cachemire, assurant que cette option était irréversible.

    Source: GA/11824

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    Droit de réponse (26 Septembre)

    Deuxième Déclaration:

    Son homologue du Pakistan s’est dite obligée de réagir à la déclaration de l’Inde, qu’elle a jugée truffée d’allégations sans fondement, dans le seul but de détourner l’attention des atrocités commises au Jammu-et-Cachemire.  Le comportement de l’Inde dans cette région relève du terrorisme d’État, a affirmé la représentante.  L’Inde doit accepter l’enquête proposée par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et savoir que le Jammu-et-Cachemire ne fera jamais partie de son territoire.  Le statut n’est pas tranché puisque les Nations Unies ont promis l’exercice de l’autodétermination à la population, a argué la représentante, en estimant que cette population mène donc une lutte légitime pour son autodétermination, laquelle doit être soutenue par la communauté internationale. 

    La dernière attaque contre une base est aussi, selon la représentante, une autre tentative de détourner l’attention.  Elle a accusé l’Inde de pratiquer et d’encourager le terrorisme, alors qu’elle ferait mieux de se préoccuper de ses nombreux problèmes internes.  Elle a également accusé l’Inde d’avoir refusé les offres de pourparlers du Pakistan, y compris celle faite ici dans cette salle de l’Assemblée générale par le Premier Ministre pakistanais.

    C’est le Pakistan qui essaye de détourner l’attention, a rétorqué la représentante de l’Inde.  Il s’agit en effet, s’est-elle expliquée, de faire oublier les sanctuaires du terrorisme qui continuent de prospérer sur le territoire pakistanais.  La représentante a accusé le Pakistan d’exporter le terrorisme comme politique d’État et de laisser son territoire devenir une base des attaques terroristes, y compris contre l’Inde.  Elle a accusé l’armée pakistanaise d’avoir commis des « crimes de génocide et de haine » notamment en 1971 et a dénoncé le fait que la société civile pakistanaise a été réduite au silence par des milices lourdement armées.  La représentante a enfin rappelé que son Ministre des affaires étrangères a dit on ne peut plus clairement, ce matin même, que le Jammu-et-Cachemire fait partie intégrante de l’Inde et le restera.

    Source: GA/11832

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    Droit de réponse (26 Septembre)

    Troisième Déclaration:

    Son homologue du Pakistan a rejeté « les allégations et les mensonges » de l’Inde.  Le Jammu-et-Cachemire est un territoire contesté, a-t-il répété, et il ne sert à rien de tenir à l’Assemblée générale des propos qui vont à l’encontre du droit international.  L’Inde ne fait que réprimer depuis 70 ans la population du Jammu-et-Cachemire plutôt que d’entendre sa voix. 

    La représentante de l’Inde a dit avoir fait preuve de patience en écoutant le Pakistan.  J’attends maintenant qu’il parle de choses réellement importantes pour le monde, a-t-elle taclé. 

    Source: GA/11832