Déclaration
Résumé
Mme Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres de la République italienne constate que le dialogue et la diplomatie ne sont plus suffisants pour prévenir le recours à la force.
« Le monde est suspendu entre la paix et la guerre, avec 56 conflits armés recensés dans le monde ».
Pour Mme Giorgia Meloni, Présidente du Conseil des ministres de l’Italie, la situation mondiale actuelle démontre que « le dialogue et la diplomatie ne sont plus suffisants pour prévenir le recours à la force ». C’est dans ce contexte d’affaiblissement de l’architecture bâtie après la Seconde Guerre mondiale que la Russie a lancé sa guerre contre l’Ukraine et refuse aujourd’hui de s’assoir à la table des négociations, a-t-elle constaté, jugeant que le Hamas a fait de même en s’attaquant à Israël le 7 octobre 2023. Reste que, si Israël a d’abord réagi de manière légitime, il a depuis « dépassé les limites des normes internationales ».
Mme Meloni s’est déclarée favorable aux sanctions de l’Union européenne contre Israël, tout en invitant ce pays à « sortir du piège de cette guerre » et à « tirer les leçons millénaires du peuple juif ». L’Italie s’est engagée à prendre en charge des enfants de Gaza et à travailler avec tous ceux qui contribuent à la phase suivante, à savoir le cessez-le-feu, la fin du conflit et la reconstruction de l’enclave, a-t-elle indiqué. Elle a ajouté que son pays a signé la Déclaration de New York sur la solution des deux États, qui précise que le Hamas devra renoncer à participer au futur exécutif palestinien.
Abordant la question de la réforme de l’ONU, la Cheffe du Gouvernement italien a exhorté l’Organisation à être transparente sur les coûts, à éliminer les doublons et à réformer le Conseil de sécurité. À ce sujet, elle s’est déclarée opposée à l’ajout de nouveaux sièges qui ne permettrait aucunement d’éviter la paralysie. Ce qu’il faut, c’est une représentation équitable de tout un chacun et non d’un groupe contre un autre, a-t-elle affirmé.
Elle a également plaidé pour une révision en profondeur des conventions internationales, notamment de celles qui régissent la migration et l’asile. « Ce sont des règles qui ne sont plus d’actualité et qui sont interprétées de manière idéologique par des systèmes judiciaires politisés », a-t-elle dénoncé, appelant de ses vœux pour un système qui protège les droits humains mais aussi les frontières et les droits des citoyens des pays d’accueil. Elle a en outre mis en garde contre les trafics d’êtres humains et s’est érigée en défenseuse des chrétiens persécutés dans le monde en raison de leur foi.
Déclaration complète
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