Assemblée générale
    Déclaration
    Pologne
    Son Excellence
    Karol Nawrocki
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    Le Président Nawrocki (Pologne) dénonce la « Russie néocoloniale » et appuie la création d’un tribunal ad hoc pour juger les auteurs de crime d’agression: « Je pense que c’est le dernier moment pour agir concrètement ». 

    M. Karol Nawrocki, a relevé que le droit international est de plus en plus traité comme facultatif.  « Plutôt que le droit, c’est la force brute qui est utilisée », s’est-il lamenté.

    « L’invasion russe est non seulement le conflit le plus grave en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, il est aussi un tournant », a-t-il estimé, dépeignant la guerre comme « une mise à l’épreuve des principes de l’ONU ».

    « Nous sommes à un moment charnière », a dit le Président avant d’appeler chacun et chacune à ses responsabilités.  S’il a reconnu qu’il faut éliminer les causes profondes du conflit, il a fait remarquer que ce sont essentiellement des causes idéologiques.

    Le Président a expliqué pourquoi la Pologne investit dans la défense et construit la résilience du pays.  « Nous n’acceptons pas les actes éhontés de provocation de la Russie », a-t-il déclaré en s’élevant contre « la Russie néocoloniale, néo impériale, qui s’attache à détruire l’architecture internationale de sécurité ».

    « Quand Moscou dit paix, il faut comprendre reddition », a analysé le Chef de l’État polonais avant d’appuyer l’idée de créer un tribunal ad hoc pour juger les auteurs de crime d’agression.

    « Je suis d’accord avec le Président Donald Trump », a-t-il déclaré en rappelant avoir mis en garde sur « la folie idéologique de l’Europe » sur les questions migratoires et écologiques.

    Évoquant enfin l’importance du droit à la vie et des droits des chrétiens, et soucieux du respect des droits humains, le Président a déclaré que la Pologne a présenté sa candidature au Conseil des droits de l’homme pour 2029-2031.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2025/ag12709.doc.htm
    Dépêche associée

    Le deuxième jour du débat général a été dominé par le conflit ukrainien. Volodymyr Zelensky, épaulé par ses alliés estonien et polonais, a dénoncé mercredi l’impuissance d’un système international jugé « trop faible » face à l’agression russe. La veille, Donald Trump avait créé la surprise en mêlant menaces commerciales contre Moscou et volte-face spectaculaire sur l’avenir du conflit.

    Tallinn, qui a demandé des consultations avec ses alliés de l’OTAN suite à l’incursion russe, voit dans les provocations du pays une menace directe à la frontière orientale de l’Union européenne. Un constat que partage son homologue polonais, Karol Nawrocki, dont le pays accuse également Moscou d’avoir pénétré sur son territoire en début de mois, cette fois-ci au moyen d’une vingtaine de drones militaires.

    M. Nawrocki a exhorté à ne pas céder face à la Russie dans d’éventuelles négociations de paix. S’alignant sur la nouvelle position de M. Trump, il a prévenu : « Quand Moscou parle de paix, cela signifie en réalité capitulation ». Pour Varsovie, autrement dit, aucune discussion ne doit récompenser l’agresseur.

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Karol Nawrocki (Président), Pologne
    Photo ONU

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