Déclaration
Résumé
M. RASHID MEREDOV, Vice-Président du Cabinet des ministres et Ministre des affaires étrangères du Turkménistan, a rappelé que sera célébré, en 2025, le trentième anniversaire de la résolution de l’Assemblée générale portant reconnaissance internationale du statut de neutralité du Turkménistan. Il est temps, a-t-il estimé, de réfléchir à l’importance de la neutralité dans la politique internationale. Le Turkménistan propose d’accorder aux pays neutres le statut de partenaire prioritaire des Nations Unies dans le cadre du maintien de la paix. M. Meredov s’est dit convaincu que cette initiative incitera la communauté internationale à utiliser plus activement les outils de la neutralité et de la diplomatie préventive.
Les Nations Unies doivent aussi mettre en œuvre concrètement la résolution de l’Assemblée générale proclamant 2025 « Année internationale de la paix et de la confiance » qui avait été proposée par le Turkménistan. Le Vice-Président a espéré qu’elle se traduira par une manifestation de bonne volonté, un désir de paix et d’harmonie, le règlement des différends et des conflits et le rejet des lignes de division.
En matière de sécurité régionale, le Turkménistan plaide pour une coopération avec l’Afghanistan. À cet égard, il a lancé des projets d’infrastructures, comme la construction du gazoduc stratégique Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde, ou celle d’une ligne de chemin de fer vers l’Afghanistan. En outre, le Turkménistan continuera de fournir une aide humanitaire au peuple afghan, y compris en accueillant des étudiants afghans.
Le Vice-Président a ensuite appelé les Nations Unies à s’impliquer plus activement dans le sauvetage de la mer d’Aral. L’Asie centrale, a-t-il expliqué, est confrontée à la désertification et à la diminution des ressources hydriques, ce qui exige une coopération plus active avec les Nations Unies et la présence permanente de leurs coordonnateurs résidents. Le Turkménistan propose également de mettre en place une structure spécialisée, à savoir un centre régional pour les technologies liées au climat.
Quant aux questions liées à la mer Caspienne, le Vice-Président a estimé qu’elles vont bien au-delà des frontières régionales. Les Nations Unies, les agences concernées, le Fonds vert pour le climat et d’autres structures doivent s’engager dans une coopération systématique avec les États de la mer Caspienne pour stopper son assèchement, la destruction de son équilibre écologique et la perte de sa biodiversité.
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