Déclaration
Résumé
Mme KAMINA JOHNSON SMITH, Ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur de la Jamaïque, a présenté son pays comme une petite île située dans la deuxième région la plus vulnérable au climat, sortie d’une histoire brutale d’esclavage et de colonisation, ayant acquis son indépendance, il y a à peine 62 ans, et caractérisée par le passé par des niveaux élevés de pauvreté, d’endettement, de chômage et de criminalité. La Jamaïque trace aujourd’hui sa voie vers une prospérité durable et est concentrée sur le renforcement de la résilience.
Au cours des 10 dernières années, malgré la pandémie, la Jamaïque a réduit de plus de la moitié son ratio dette/PIB, considérablement réduit son taux de pauvreté, ramené le chômage à des niveaux historiquement bas et augmenté le salaire minimum de plus de 100%. Sa prudence dans la gestion de l’économie a créé un espace budgétaire qui lui a permis d’investir davantage dans la protection sociale, la sécurité nationale, la santé et l’éducation. Grâce à son projet de réseau national à très large bande, la Jamaïque a aussi augmenté le taux de pénétration d’Internet à 77% et celui de ses utilisateurs à 85,1%.
Dans le même temps, a poursuivi la Ministre, et en tant que petit État insulaire en développement, la Jamaïque est gravement touchée par la hausse de la température terrestre et maritime et une fréquence accrue des catastrophes naturelles. L’ouragan Beryl, qui a touché les Caraïbes en juillet de cette année, a été le premier ouragan de catégorie 5 enregistré jusqu’ici, qui a provoqué la dislocation des familles et des communautés, ainsi que des dégâts importants.
Alors qu’aucun pays ne peut lutter seul contre les effets des changements climatiques, la Jamaïque, a dit la dignitaire, réaffirme donc son engagement indéfectible en faveur de la coopération internationale. Nous exhortons, a-t-elle lancé, les grands pollueurs à honorer leurs engagements au titre de l’Accord de Paris. Dans ce contexte, elle a salué le Programme d’Antigua-et-Barbuda pour les PEID et salué les appels à l’accélération de l’atténuation et de l’adaptation. Tous les pays doivent adopter ou réaliser l’objectif du 1,5 °C, a-t-elle dit, réitérant le principe de responsabilités communes mais différenciées. Elle a, en conclusion, estimé que les trois documents adoptés au Sommet de l’avenir sont un regain d’espoir dans le multilatéralisme.
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