Déclaration
Résumé
M. XAVIER LASSO MENDOZA (Équateur) a proposé d’inclure dans l’ordre du jour de l’après-2015 des objectifs quantifiables sur les personnes handicapées et la coopération internationale. Il ne faudrait plus jamais permettre un ordre du jour qui ignore les personnes handicapées et leurs familles, a-t-il insisté, en recommandant des mesures concrètes pour inclure cette question à l’échelle mondiale, régionale et nationale, et obtenir des résultats quantifiables.
Il a ensuite jugé déplorable qu’une puissance se soit dotée d’un système de surveillance qui ne respecte la frontière d’aucun pays et ne fait pas de distinction entre ami et ennemi. En conséquence, la confiance entre États et gouvernements, qui permet de négocier, entre autres, des accords efficaces de lutte contre la criminalité transnationale organisée, y compris le terrorisme, est gravement affectée par les agissements sans limites des États-Unis qui espionnent à échelle universelle toutes nos communications, a-t-il précisé. Il a demandé des explications sur de tels programmes d’espionnage universel.
L’Équateur pour sa part est disposé à entamer un débat franc, clair et ouvert sur ce sujet dans les organes les plus idoines, tels que l’Assemblée générale et ses grandes commissions, sans écarter d’autres instances comme le Conseil des droits de l’homme. Plaidant pour le respect de tous les États, notamment de leur intégrité territoriale, il a réitéré qu’il est grand temps de mettre fin aux colonies de peuplement d’Israël et de reconnaître la Palestine dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale. Il a aussi appelé à la levée du blocus économique injuste des États-Unis contre Cuba, et à une solution négociée au conflit des Malouines, qui sont en fait bien près de l’Argentine et très loin du Royaume-Uni. Il s’est également érigé contre la prédominance de certaines entreprises multinationales. À cet égard, l’Équateur est confronté à une campagne diffamatoire de la part de Chevron qui, en 2011, a été condamné, après la plainte de 30 000 personnes. Ce sont les populations locales et, non l’État équatorien, qui ont porté plainte, a souligné le représentant.
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