Déclaration
Résumé
M. KODJO MENAN (Togo) a estimé qu’au moment où la communauté internationale s’engage dans une réflexion collective sur ce que doit être l’après-2015, il faut songer « avant tout » aux moyens d’accroître le développement économique et social au sein des nations et prévenir les conflits. Il a constaté que cette exigence vaut en particulier pour les nations africaines qui, a-t-il constaté, ont été fragilisées par des crises récurrentes. M. Menan a également déploré que l’aide au développement « dans les proportions annoncées » traîne à se matérialiser et a réclamé la création de conditions favorables pour renforcer la coopération internationale, notamment dans les domaines de la dette, du commerce, des transferts de technologie, de l’innovation, de la création d’entreprises et du renforcement des capacités.
Le représentant a ensuite mis en avant les progrès réalisés par le Togo pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, notamment dans les domaines de la lutte contre la pauvreté, l’éducation primaire et la réduction de la prévalence du VIH/sida ainsi que de la santé maternelle et infantile. Des mesures ont par ailleurs été mises en place pour s’attaquer au problème du chômage et de la marginalisation des jeunes. M. Menan a également assuré que le Gouvernement togolais n’a cessé d’appeler l’ensemble de la classe politique au dialogue afin que les processus électoraux « s’affranchissent définitivement des démons de la violence » et que le pays puisse « consolider son ancrage dans un nouveau cycle de vie politique apaisée ». Il s’est notamment félicité de la tenue, le 25 juillet 2013, d’élections législatives « libres, démocratiques, transparentes et apaisées » et a assuré que le nouveau Parlement issu de ce scrutin poursuivra les réformes institutionnelles et constitutionnelles prévues par l’Accord politique global de 2006. M. Menan a également expliqué qu’afin d’assurer une réalisation effective des OMD, le Gouvernement togolais s’est engagé à promouvoir la bonne gouvernance et a mis en place un plan stratégique pour la mobilisation de la diaspora togolaise, l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et une autorité de régulation des marchés publics, entre autres.
M. Menan a attiré l’attention sur le fléau de la criminalité organisée « dont l’impact délétère sur nos économies ne fait aucun doute ». Il a expliqué qu’en ce qui concerne les États du golfe de Guinée, la piraterie et les vols à main armée en mer sont devenus un fléau de plus en plus préoccupant qui appelle, a-t-il insisté, à une mobilisation générale et à des réponses « fortes, pressantes et sans concession aucune ». Il a salué le fait que le Conseil de sécurité ait su intégrer cette question à son agenda, ce qui a permis, a-t-il fait observer, la forte implication des Bureaux régionaux des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le représentant a toutefois prévenu que les organisations régionales et sous-régionales ne sauront lutter efficacement contre ces défis si des moyens conséquents ne leur sont pas octroyés.
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