Déclaration
Résumé
Mme PORTIA SIMPSON MILLER, Premier Ministre de la Jamaïque, a voulu que les délibérations sur le programme de développement pour l’après-2015 prennent en considération les besoins spécifiques des petits États insulaires en développement qui sont confrontés aux changements climatiques et à l’élévation du niveau de la mer, tout en faisant face aux situations socioéconomiques nouvelles et émergentes. Mme Simpson Miller a espéré que la communauté internationale accordera l’attention requise à ces États durant l’Année internationale des petits États insulaires en développement, en 2014. Elle a prévenu que le succès de la Conférence de Samoa, l’année prochaine, dépendra d’un appui international fort et de l’intégration des questions qui préoccupent les petits États insulaires en développement dans les activités du système des Nations Unies.
Une approche durable du développement doit inclure les questions liées au handicap, aux maladies non contagieuses et aux ressources financières additionnelles nécessaires à la lutte contre le VIH/sida. À ces questions, le Premier Ministre a ajouté celle de la sécurité routière. Il est donc urgent, a-t-elle poursuivi, de trouver des financements assez novateurs et durables pour répondre aux préoccupations des pays en développement à revenu intermédiaire. Les réformes doivent traiter du problème de la viabilité de la dette et du système de classification des pays à revenu intermédiaire.
Tout effort doit avoir pour objectif la création d’emploi, a tranché le Premier Ministre, en particulier pour les jeunes. Alors que des pays comme la Jamaïque mettent en œuvre des stratégies pour traiter de leur dette et encourager la croissance et l’investissement, il est essentiel que les institutions financières internationales et les partenaires au développement reconnaissent l’importance des mécanismes de protection sociale, a poursuivi Mme Simpson Miller, en soulignant sa détermination à travailler pour le bien-être et l’avenir des enfants. En l’occurrence, elle a appelé à des efforts redoublés contre la traite des êtres humains et de « tout ce qui ressemble à de l’esclavage ».
Fière d’avoir fait la promotion, avec les pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), d’un Mémorial permanent pour les victimes de l’esclavage au Siège de l’ONU, le Premier Ministre a appuyé l’idée d’un dialogue international « sans confrontation » sur la question des réparations, et de la proclamation d’une décennie des personnes d’ascendance africaine.
Soucieuse de participer à la lutte contre la criminalité transnationale organisée, la Jamaïque a entamé le processus de ratification du nouveau Traité sur le commerce des armes, a indiqué le Premier Ministre.
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