Déclaration
Résumé
M. SAMURA KAMARA, Ministre des affaires étrangères de la Sierra Leone, a souhaité que le programme de développement pour l’après-2015 se concentre sur les causes et les conséquences des conflits, de la violence et des catastrophes naturelles. À cet égard, la Sierra Leone se félicite de l’adoption récente du Traité sur le commerce des armes. Le Ministre a espéré que cet instrument permettra de réguler et de minimiser le transfert illicite des armes classiques, une source de l’escalade des conflits dans le monde en développement, notamment en Afrique. Par ailleurs, en tant que pays se relevant d’un conflit, la Sierra Leone se tient prête à accroître sa participation aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies et à réformer celles-ci.
M. Kamara a remercié les Nations Unies pour leur appui aux élections générales « pacifiques, libres, justes et transparentes » qui se sont déroulées dans son pays le 17 novembre 2012. Avec la Commission de consolidation de la paix et le Bureau d’appui à la consolidation de la paix, la Sierra Leone continue de progresser dans les domaines de la bonne gouvernance, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes et de la lutte contre la criminalité transnationale organisée.
M. Kamara a indiqué que son gouvernement a lancé, en juillet dernier, un « agenda pour la prospérité » qui constituera la feuille de route de la Sierra Leone dans le cadre de son programme de développement pour l’après-2015. Le pays aspire à devenir un pays à revenu intermédiaire pour réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie de ses habitants. Il entend rester fidèle à sa tradition de tolérance religieuse et de coexistence pacifique. En 2012, une loi spéciale a été adoptée pour combattre la violence sexuelle contre les femmes et les filles.
Par ailleurs, le Ministre a salué le travail accompli par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone. Il s’est également réjoui de l’entrée en vigueur, en août 2013, du Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
En tant que Coordonnateur du Comité des 10 chefs d’État de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, M. Kamara a réaffirmé l’urgence d’une telle réforme pour établir une représentation géographique équitable au sein du Conseil. La participation de l’Afrique aux négociations intergouvernementales est profondément ancrée dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte sur la réforme des Nations Unies, a-t-il conclu.
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Sessions antérieures
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