Assemblée générale
    Déclaration
    Nouvelle-Zélande
    Son Excellence
    John Key
    Premier Ministre
    Kaltura
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    Résumé

    Nous sommes dans un lieu où tous les pays du monde se rencontrent, discutent et essayent de trouver des solutions aux questions régionales et internationales.  Mais, a regretté M. JOHN KEY, Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, certaines des discussions sont tellement « obscures » qu’elles paraissent coupées de la réalité qu’elles prétendent examiner.  Les petits États insulaires, pour lesquels l’ONU est si importante, s’en inquiètent particulièrement, a avoué le Premier Ministre qui, cette fois, s’est dit « plus attristé encore » par le fait que l’ONU échoue si souvent à trouver les solutions que le monde attend d’elle.  Le fossé entre attente et décision n’est rien moins qu’évident, a tranché le Premier Ministre, en invoquant la situation en Syrie. 

    Mais, a-t-il souligné, les échecs sont surtout le fait des États Membres et de leurs dirigeants.  Il n’y aurait pas eu une situation humanitaire aussi catastrophique en Syrie si les dirigeants syriens avaient honoré leurs engagements.  Mais, il est vrai aussi que l’ONU n’aurait pas été « un passant impuissant » si les désaccords entre les membres du Conseil n’avaient servi de bouclier au régime de Bashar Al-Assad, confortant ainsi dans leurs craintes la Nouvelle-Zélande et les autres pays qui s’étaient opposés au droit de veto dès la Conférence de San Francisco en 1945.   Aujourd’hui, le Premier Ministre s’est félicité de ce que le Conseil ait tenu une réunion sur la situation en Syrie.  Parlant des armes chimiques, il a estimé que ceux essayant de mettre en doute le rapport de la mission d’enquête passent pour des gens légers et rendent un mauvais service à l’ONU.  Le Conseil doit agir, adopter une résolution qui réponde à l’utilisation des armes chimiques, prévoie la traduction en justice des responsables et protège la population civile.

     

    Le Premier Ministre a dit sa fierté d’être citoyen d’un pays certes petit mais indépendant et jaloux de sa diversité, un pays qui a un vaste réseau d’amis et de relations commerciales avec les principales régions et les grands marchés du monde.  Il a donc réitéré l’importance qu’il attache à la finalisation du Cycle de Doha, parce que, comme avec les Nations Unies, les règles établies par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’appliquent à tous les pays, qu’ils soient grands ou petits.  S’agissant de la lutte contre les changements climatiques, il a réclamé un cadre juridique unique qui engage tous les grands émetteurs de gaz à effet de serre.

    Venant à la politique étrangère, le Premier Ministre a dit attendre « avec un intérêt intense et un espoir prudent » le retour de la démocratie à Fiji.  Dans la ville afghane de Bamyan, d’où elle a retiré ses troupes, la Nouvelle-Zélande construit aujourd’hui le plus grand système d’énergie solaire.

     

    Le Premier Ministre a conclu en expliquant la logique qui sous-tend les appels à la réforme du Conseil de sécurité.  Le nombre d’États a quadruplé depuis 1945 alors que les principaux organes de l’ONU, en particulier le Conseil de sécurité, sont restés prisonniers de leur propre tradition et des intérêts des plus puissants.  Entre 1950 et 1990, on pouvait imputer la paralysie du Conseil à la guerre froide.  Aujourd’hui, l’argument ne tient plus. 

    La Nouvelle-Zélande est candidate dès cette année à un siège non permanent du Conseil.  Elle signerait ainsi un retour après 21 ans d’absence.  Cela fait longtemps, mais pas assez longtemps, pour que le pays ait oublié les enseignements qu’elle a tirés de son dernier mandat, à savoir que pour compter, il faut s’engager, écouter les autres, avoir un point de vue et une voix, et ne pas craindre de bousculer. 

    Source :
    http://www.un.org/press/fr/2013/ag11428.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence John Key (Premier Ministre), Nouvelle-Zélande
    Photo ONU

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