Déclaration
Résumé
M. VLADIMIR MAKEI, Ministre des affaires étrangères du Bélarus, a déclaré que « toute tentative de faire faire à quelqu’un quelque chose contre son gré est vouée à l’échec ». Il en va de même pour les nations, a-t-il dit, en soulignant le principe de l’autodétermination. Aucune force extérieure ne peut arrêter un pays lancé sur sa propre voie de développement, pacifique et progressive. « Le temps de l’impérialisme est révolu. »
M. Makei a attribué les difficultés économiques mondiales actuelles à une politique de marché « fondamentaliste » poursuivie depuis 40 ans. Il a dénoncé l’aggravation des inégalités et ce qu’il a appelé « la grande divergence ». D’après lui, « une bombe à retardement aux conséquences imprévisibles a été plantée sous de futurs soulèvements ». D’un point de vue moral, il a critiqué la pratique du « deux poids, deux mesures » des puissants de ce monde, devenue la norme en politique étrangère. Il a comparé « le manque de scrupules et le barbarisme en politique étrangère » aux enseignements de Machiavel.
Pour sortir de cette situation, a poursuivi le Ministre, « il faut ranimer l’esprit de San Francisco ». Il a insisté sur quatre conditions: un système juridique international fonctionnel; un ordre mondial stable et prévisible; des politiques économiques fortement orientées sur le social pour réduire la pauvreté; et l’élaboration d’un agenda mondial sur l’énergie, dans le cadre du suivi de Rio+20. Selon M. Makei, il est temps d’habiliter les Nations Unies à réaliser avec dignité la vision définie à San Francisco en 1945.
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