Déclaration
Résumé
M. TOOMAS HENDRIK ILVES, Président de l’Estonie, a indiqué que son pays se réjouissait de devenir membre du Conseil des droits de l’homme et de faire plus, notamment pour prévenir les violations des droits de la femme et de l’enfant. Il a dit qu’il fallait renforcer la prévention des conflits et l’état de droit afin d’éviter des conflits violents et des crimes internationaux particulièrement odieux. Aujourd’hui, le principe de la responsabilité de protéger n’est pas contesté, mais la difficulté réside dans son application.
Pendant la guerre de Crimée dans les années 1850, le monde a découvert la première couverture photographique d’un conflit, a noté M. Ilves. Aujourd’hui, avec les nouveaux médias, il est devenu plus difficile de dissimuler les crimes de guerre. C’est la raison pour laquelle nous devons reconnaître le rôle important de la technologie en faveur des droits de l’homme. Pour la troisième année consécutive, s’est enorgueilli le Président, « l’Estonie arrive en tête de la liberté sur Internet ». L’Estonie a rejoint la « Coalition de la liberté en ligne », un groupe d’États qui travaillent ensemble pour faire progresser les droits de l’homme en ligne. Même si elle a été victime de cyberattaques, l’Estonie n’est pas en faveur d’une régulation plus rigide ni de la censure. Elle souhaite qu’Internet soit ouvert, sûr et fiable.
La révolution de l’information a aidé l’Estonie à se transformer en une société démocratique fondée sur l’état de droit, a poursuivi M. Ilves. C’est le premier pays où les citoyens ont pu voter en ligne pour des élections parlementaires et municipales. Cette année, plus de 90% d’entre eux ont également payé leurs impôts de cette façon. Les services publics en ligne accroissent la transparence et limitent la corruption. Dans un monde interconnecté et sans fil, la société civile et le secteur privé jouent un rôle de plus en plus important, a en outre apprécié le Président.
« Le monde a besoin d’objectifs pour le développement durable », a conclu M. Ilves. Il faut éviter une fracture numérique qui entrave le développement dans certaines parties du monde. « Les nouvelles technologies de l’information et de la communication pourraient bien déclencher la prochaine révolution industrielle. »
Déclaration complète
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