Déclaration
Résumé
Alors que nous nous dirigeons vers la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA), à Doha, l’année prochaine, M. MOEKETSI MAJORO, Premier Ministre du Royaume du Lesotho, a dit garder l’espoir de l’adoption par consensus d’un nouveau programme d’action ambitieux qui devrait faire en sorte que ces pays ne soient pas laissés de côté dans la réalisation des objectifs de développement durable. Le Lesotho, a-t-il promis, entend demander à la communauté internationale d’augmenter le financement des systèmes de santé et d’accroître les investissements dans les infrastructures physiques, le développement scientifique et technologique et la recherche dans les PMA.
Nous pensons que de telles mesures audacieuses nous aideraient à nous remettre sur la trajectoire de la mise en œuvre complète des objectifs de développement durable, a dit le Premier Ministre. Abordant la problématique des changements climatiques, il a mentionné les initiatives et programmes mises en œuvre par son gouvernement, en parlant de son intention de réduire, sans condition, les émissions nettes de gaz à effet de serre de 10 % d’ici à 2030 et de faire pression pour obtenir une réduction supplémentaire de 25 %. Guidé par le principe de ne laisser personne de côté, le Lesotho, a rappelé le Premier Ministre, ne cesse de prier la communauté internationale et d’autres organisations régionales et internationales de soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation et de renforcer la résilience, en particulier des pays vulnérables. C’est la seule de mettre à leur portée la réalisation des objectifs de développement durable.
Sur un autre registre, le Premier Ministre s’est dit vivement préoccupé par le fléau du racisme qui persiste dans toutes les parties du monde. Il a demandé instamment à tous les États Membres de promouvoir et de protéger collectivement les droits de l’homme et de restaurer la dignité des peuples qui ont été les plus durement touchés par les fléaux du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance. Il a ensuite affirmé que la revitalisation des travaux de l’Assemblée générale doit rester une priorité, surtout en cette période où il existe un besoin urgent de solidarité et d’engagement inébranlable envers le multilatéralisme et l’ONU.
Le Premier Ministre a rappelé que la dernière réforme des Nations Unies remonte à 1963, soit à plus de cinq décennies. Il s’est dit convaincu que le moment est venu de soulever des questions cruciales pour permettre à l’Organisation de faire face aux menaces du XXIe siècle, « lourde tâche s’il en est ».
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