Déclaration
Résumé
M. TEODORO NGUEMA OBIANG MANGUE, Vice-Président de la Guinée équatoriale, s’est élevé contre l’ingérence de certains pays dans les affaires intérieures d’autres pays et le pillage de leurs ressources naturelles, qui continuent d’être un facteur déterminant de sous-développement, de conflit et d’instabilité. Pour lui, l’Afrique mérite une attention prioritaire dans les initiatives d’appui et de financement du développement, avec une matérialisation décisive des engagements pris en faveur du développement durable. Préoccupé par les crises répétées que subit Haïti, le dignitaire a proposé d’organiser une conférence des Nations Unies pour ce pays, afin d’analyser cette situation en profondeur et de trouver une solution durable à ses tourments.
Le Vice-Président a ensuite réitéré avec insistance la nécessité de réformer le système des Nations Unies, notamment le Conseil de sécurité, le continent africain continuant d’être victime de l’injustice historique d’être le seul sans représentation permanente au sein de cet organe. Et ce, malgré le fait que la plupart des questions à l’ordre du jour sont des questions africaines, s’est-il étonné. L’Afrique, dans le cadre du consensus d’Ezulwini et de la Déclaration de Syrte, réclame depuis plus de 15 ans l’attribution de deux sièges permanents et deux sièges non permanents supplémentaires, a rappelé M. Obiang Mangue.
Le Vice-Président a rejeté catégoriquement l’imposition unilatérale de mesures coercitives en violation de la Charte des Nations Unies et du droit international. Ainsi s’est-il élevé contre le blocus commercial, économique et financier imposé à Cuba il y a plusieurs décennies. Il a enfin annoncé l’intention de son pays d’élaborer le Plan stratégique 2035 de diversification économique, espérant que ses partenaires l’accompagneront dans sa mise en œuvre.
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Sessions antérieures
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