Déclaration
Résumé
Le général de corps d’armée MOMPATI S. MERAFHE, Vice-Président du Botswana, a affirmé que tous les problèmes et tous les défis de l’humanité d’aujourd’hui pouvaient être réglés dans le respect de la lettre et de l’esprit de la Charte des Nations Unies et du droit international. Il a ainsi mis l’accent sur la nécessité de lutter contre la faim, les maladies et l’analphabétisme, et d’encourager le respect des droits de l’homme et des libertés, de réagir aux différentes catastrophes naturelles et aux défis humanitaires.
M. Merafhe a en outre rendu hommage au Soudan du Sud pour son accession à la place qui lui revient au sein de la communauté internationale. Le Soudan du Sud, a-t-il ajouté, aura besoin du soutien de la communauté internationale pour régler les nombreux défis auxquels le pays doit faire face. Le Botswana fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider les Soudanais du Sud à transformer leur liberté politique en fruits économiques tangibles. De même, le Vice-Président a exhorté la communauté internationale à rester très engagée dans l’accompagnement du processus en Côte d’Ivoire. S’agissant de la Somalie, il a pris note de la conclusion de l’Accord de Kampala, lequel constitue, a-t-il dit, un pas important vers l’amélioration et le règlement de la situation politique de ce pays. Il s’est dit néanmoins très préoccupé par la crise humanitaire dans ce pays. Par ailleurs, le Vice-Président du Botswana a estimé que tout dirigeant qui utilise la force contre son propre peuple ne pouvait être reconnu comme représentant légitime de son peuple. La communauté internationale doit prendre toutes les mesures dont elle dispose pour protéger les civils de tels gouvernements répressifs et les tenir pour responsables de leurs atrocités, a-t-il déclaré. À cet égard, l’appui à la Cour pénale internationale (CPI) est, a-t-il dit, essentiel pour que le Statut de Rome puisse être mis en œuvre.
Concernant le développement durable et l’élimination de la pauvreté, M. Merafhe a souligné que la « citoyenneté mondiale » exigeait que des actions pratiques soient menées pour faire face aux défis de la communauté internationale. Il faut mobiliser la volonté politique nécessaire pour trouver des solutions durables à ces défis, a-t-il dit, mettant l’accent sur la nécessité, notamment, de lutter contre le VIH/sida, le choléra et les effets des changements climatiques. Il convient, à ses yeux, de faire en sorte que le développement durable dans ses trois piliers social, économique et environnemental demeure le cadre primordial pour aboutir à une approche équilibrée en faveur du développement. À cet égard, a-t-il poursuivi, l’élimination de la pauvreté doit rester au cœur de tous les programmes et politiques. Le Vice-Président s’est déclaré préoccupé par l’évolution négative des négociations dans la perspective de l’élaboration d’une politique commune mondiale sur le développement durable au Brésil, en juin 2012, lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable. Le processus de Rio+20 offre un cadre excellent pour tous les États Membres, individuellement et collectivement, de rassembler leurs efforts en vue d’atteindre le développement durable. De la même façon, la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui doit se tenir à Durban, en Afrique du Sud en décembre prochain, doit être l’occasion pour la communauté internationale, de renverser la tendance des conséquences dévastatrices des changements climatiques sur la planète. M. Merafhe a, en particulier, souligné l’importance d’une coopération Sud-Sud, d’un partenariat entre le secteur public et le secteur privé, d’une mobilisation des ressources, du transfert des technologies et d’un renforcement des capacités pour aider les pays comme le Botswana à exploiter leurs ressources abondantes en charbon en vue d’une production énergétique durable et soucieuse de la protection de l’environnement.
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