Assemblée générale
    Déclaration
    États-Unis d‘Amérique
    Son Excellence
    Joseph R. Biden, Jr.
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    Appelons un chat, un chat, a dit M. JOSEPH R. BIDEN Jr, Président des États-Unis.  Un membre permanent du Conseil de sécurité mène une invasion pour rayer un État souverain de la carte du monde.  Aujourd’hui encore, a-t-il accusé, le Président Vladimir Putin a proféré une menace nucléaire contre l’Europe, méprisant ainsi les responsabilités découlant du régime de non-prolifération.  La Russie a annoncé la mobilisation d’encore plus de soldats et le Kremlin est en train d’organiser un référendum monté de toute pièce pour annexer certaines parties de l’Ukraine, s’est indigné le Président américain. 

    Réfutant l’argument du Président Vladimir Putin selon lequel la Russie était menacée, le Président Biden a affirmé que le but est clair: retirer à l’Ukraine son statut d’État et priver son peuple du droit d’exister en tant que nation.  Cet objectif donne froid dans le dos et c’est la raison pour laquelle les États Membres de l’Assemblée générale ont condamné ensemble et sans équivoque la guerre en Ukraine.  À ce jour, a fait observer le Président, les États-Unis ont donné à l’Ukraine plus de 25 milliards de dollars d’aide humanitaire et plus de 40 États ont fait de même, ajoutant du matériel pour que le pays puisse se défendre.  M. Biden a expliqué que son pays travaille avec ses partenaires pour veiller à ce que la Russie paye le prix de ses actes et de ses atrocités car, à défaut, tout ce que défendent les Nations Unies sera menacé. 

    Nous souhaitons, a déclaré le Président, que cette guerre prenne fin à des conditions justes.  Nous avons, a-t-il expliqué, une vision du monde fondée sur les valeurs de la démocratie et nous travaillons avec le G7 et d’autres partenaires pour prouver que la démocratie fonctionne.  Je suis, a-t-il ajouté, contre la politique de la peur et de la coercition et je défends les droits souverains des petites nations.  Le Président a souhaité une ONU plus inclusive, demandé aux membres permanents du Conseil de sécurité de s’abstenir d’exercer leur droit de veto sauf pour les cas extrêmement rares et plaidé pour l’augmentation du nombre de membres permanents et non permanents. 

    Venant aux changements climatiques, il a attiré l’attention sur le texte de la loi historique adopté par le Congrès américain qui alloue 369 milliards de dollars à la lutte de ce fléau.  En outre, l’Administration américaine travaille avec le Congrès pour allouer plus de 11 milliards de dollars par an au financement climatique.  Il a indiqué, s’agissant de la santé mondiale, qu’avec le G20, il est question de créer un nouveau fonds de réponse aux pandémies et rappelé qu’il organise, aujourd’hui même, une conférence de promesse de contributions au Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose, et le paludisme.  Il a d’ailleurs promis une enveloppe de 6 milliards de dollars.

    Passant à la crise alimentaire, le Président Biden a annoncé une contribution supplémentaire de 2,9 milliards de dollars au titre de l’aide humanitaire, cette année, « pendant que la Russie détruit des vies ».  Que les choses soient claires, a-t-il dit: nos sanctions permettent explicitement à la Russie d’exporter des céréales et des engrais.  La crise alimentaire est due à la guerre menée par la Russie et c’est elle seule qui peut y mettre fin.  M. Biden a salué l’Initiative céréalière de la mer Noire et rappelé que son pays est le plus grand bailleur du Programme alimentaire mondial (PAM) et a lancé une feuille de route contre l’insécurité alimentaire dans le monde. 

    Je m’efforce, a-t-il poursuivi, de créer un nouveau système économique où chaque nation pourra obtenir sa part de croissance économique.  Il a défendu l’idée d’une taxe mondiale minimum pour que les multinationales payent leur part partout où elles opèrent.  Avec leurs partenaires, les États-Unis s’efforcent aussi de garantir des chaînes d’approvisionnement résilientes et de veiller à ce qu’aucun pays n’utilise l’énergie comme arme.  Le Président a demandé aux créanciers, notamment ceux qui ne font pas partie du Club de Paris, de négocier de manière transparente l’allègement de la dette des pays à faible revenu.

    Il a annoncé qu’avec le G7, les États-Unis ont mis en place un partenariat au service des infrastructures qui doit mobiliser 600 milliards de dollars d’ici à 2027.  Nous ne voulons, a-t-il promis, ni de conflit ni de guerre froide avec la Chine, et nous ne demandons pas aux États de choisir entre nous et d’autres partenaires.  Le Président a tout de même dénoncé le fait que la Chine et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) développent leurs programmes nucléaires et que la Russie fasse fi des obligations qui découlent du TNP.  S’agissant de l’Iran, il a assuré que les États-Unis sont prêts à réintégrer le Programme d’action commun global, tout en restant déterminés à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.

    Le Président a voulu conclure sur une note d’espoir, l’espoir sur lequel l’ONU repose depuis sa création.  Si les défis sont immenses, les capacités le sont aussi, a-t-il estimé, d’inviter la communauté internationale à agir de concert et à continuer de défendre les valeurs de la Charte des Nations Unies.  Nous ne sommes pas des témoins passifs de l’Histoire, nous en sommes les acteurs.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2022/ag12447.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Joseph R. Biden, Jr. (Président), États-Unis d‘Amérique
    Photo ONU

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