Déclaration
Résumé
M. CHANDRIKAPERSAD SANTOKHI, Président du Suriname, s’est inquiété de l’accumulation des menaces planant sur le monde, citant notamment l’inflation généralisée et l’aggravation de la pauvreté, de la faim et de la crise climatique. Il a ensuite posé une série de questions: « Avons-nous traité notre terre de façon durable? Sommes-nous mieux préparés à la prochaine pandémie? L’accès au financement climatique s’est-il amélioré? Avons-nous veillé à ce que les plus vulnérables soient libérés de la pauvreté et de la faim? » En réponse, il a estimé que toutes les mesures nécessaires n’avaient pas été prises. Expliquant que le Suriname était l’un des trois pays au monde à ne pas émettre de carbone, mais qu’il avait été récemment touché par d’importantes inondations, il a rappelé qu’aucune nation n’était à l’abri de la crise climatique. M. Santokhi a appelé à agir immédiatement et à respecter les engagements financiers pris à hauteur de 100 milliards de dollars pour l’adaptation aux changements climatiques. Il a insisté sur le besoin urgent d’aider les petits États insulaires en développement et les États côtiers de faible altitude des Caraïbes à s’adapter, notamment grâce à la création d’un fonds de compensation des dommages dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Dans ce contexte, il s’est félicité de la création d’un groupe de haut niveau sur l’indice de vulnérabilité multidimensionnelle.
En tant que Président en exercice de la communauté des Caraïbes (CARICOM), M. Santokhi s’est engagé à déployer tous les efforts possibles afin de préserver la paix et la sécurité en Haïti, insistant sur la nécessité d’un plan initié et géré par les Haïtiens. Il a aussi affirmé que l’embargo de longue date contre Cuba et le peuple cubain devait être levé. Évoquant la situation économique du Suriname, le Président a expliqué que la population subissait des difficultés en raison d’une conjonction de crises et en a appelé à l’aide internationale. Il a indiqué que le pays allait se réengager auprès du Fonds monétaire international (FMI), souhaitant un ajustement du programme « en fonction des réalités actuelles du monde » afin de minimiser son coût social.
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