Déclaration
Résumé
M. JOSE GABRIEL CARRIZO JAEN, Vice-Président du Panama, a déclaré que le Panama est un pays de transit pour la migration irrégulière qui voit des milliers de migrants traverser quotidiennement la jungle de Darién, à la frontière avec la Colombie, au cours d’un périple dangereux où ils risquent leur vie. « Cette situation est aussi exploitée par des organisations criminelles qui se consacrent au commerce de la traite de personnes », a-t-il prévenu. Face à cette situation, le Vice-Président a expliqué que son gouvernement a adopté une politique d’assistance aux migrants, avec un sens élevé de l’humanité et de solidarité.
Mettant l’accent sur l’importance de préserver la biodiversité et des écosystèmes sains et durables, le Vice-Président du Panama a indiqué que son pays fait partie des trois pays au monde avec un bilan carbone négatif. Il a précisé que 35% du territoire national et 30,5% de l’espace maritime sont protégés et que plus de 80% de la production d’électricité provient de sources renouvelables. Panama se place ainsi en huitième position en matière de production d’énergie propre. « Le programme de transition énergétique du Président Cortizo Cohen a consolidé la place de leader mondial du Panama dans la lutte contre les changements climatiques », a encore dit M. Jaen. Il a expliqué que les Panaméens étaient conscients de la valeur de leur situation géographique, déterminée par la présence du canal de Panama et le rôle que celui-ci joue dans l’économie mondiale. Appelant à « arrêter l’écocide » et à faire face aux actions des gros émetteurs de gaz à effet de serre, de ceux qui promeuvent la déforestation, polluent et tuent, le Vice-Président a demandé la création d’un organisme international qui demandera des comptes à ceux qui causent des dommages à la planète et menacent la survie de la terre et des espèces qui l’habitent.
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