Déclaration
Résumé
M. EVARISTE NDAYISHIMIYE, Président du Burundi, a déclaré que son pays marche bien dans la voie vers son développement socioéconomique. Il a sollicité l’implication des Nations Unies pour traquer les groupes terroristes qui commencent à s’infiltrer dans sa sous-région, avant d’aborder la question du développement socioéconomique, expliquant que le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et la République-Unie de Tanzanie travaillent étroitement pour réaliser le projet ambitieux de chemin de fer Uvinza-Musongati-Gitega-Bujumbura-Uvira-Kindu devant relier les trois pays.
Le Chef d’État a ensuite affirmé qu’une justice équitable pour tous est aujourd’hui une réalité, et que les droits de l’homme, dont le droit d’expression et de presse, sont respectés sur toute l’étendue du territoire burundais. Mais malheureusement, certains fonctionnaires, portant le flambeau de certaines institutions de notre organisation découragent ce développement positif par la politisation de la démocratie et de la lutte contre l’impunité, a-t-il dénoncé, déplorant que, quand la démocratie telle qu’elle est définie s’enracine, certains fonctionnaires des Nations Unies la dénaturent en la qualifiant d’incrédible et de non inclusive. Le Président a ainsi jugé grand temps que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme s’asseye ensemble avec « nos pays » pour avoir une lecture commune de la direction des politiques, au lieu de vouloir téléguider ses actions à travers des Commissions et Bureaux des Rapporteurs spéciaux. Le moment est venu pour que les Nations Unies comprennent que le statut de pays fragile ne s’applique plus au Burundi, a-t-il tranché.
Passant à l’éducation, M. Ndayishimiye a indiqué que les abandons scolaires au niveau de l’enseignement de base souvent liés à l’insuffisance alimentaire, à l’éloignement des écoles et au manque de frais scolaires ont sensiblement diminué. Il a parlé de la mise en place d’un programme ambitieux d’autonomisation économique et d’emplois des jeunes (PAEEJ), ainsi que de la création de la Banque d’investissement pour les femmes. L’urgence se trouve en même temps dans la lutte contre les effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19, a-t-il enchaîné, avant d’appeler les partenaires au développement à accompagner les économies des États africains durement affectées par les effets des différentes crises actuelles.
Le Chef d’État a ensuite fait savoir que le développement économique du Burundi passe par le développement du secteur agricole en incitant la population à ne pas se contenter de produire pour consommer localement mais « aussi et surtout » pour l’exportation. Outre des travaux de protection, de conservation et de gestion de l’environnement, le Burundi mise sur la résilience contre les changements climatiques, a-t-il dit, citant le projet de reboisement Ewe Burundi Urambaye. Le Gouvernement burundais a aussi entrepris un vaste chantier de développement du secteur énergétique et veut également développer un partenariat technique et financier dans le domaine de la prospection, de l’exploitation et de la transformation des produits miniers et géologiques. Enfin, après avoir évoqué le renforcement des Mécanismes nationaux de lutte contre la corruption, le Chef d’État a informé les investisseurs que le littoral du Lac Tanganyika est en train d’être aménagé pour développer le tourisme.
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