Déclaration
Résumé
M. EDGAR CHAGWA LUNGU, Président de la Zambie, a regretté que, 73 ans après la création de l’ONU, la structure économique de l’Afrique ait peu évolué, une préoccupation qui a été exprimée à maintes reprises sur la scène régionale et internationale. Dès lors, la mise en œuvre effective du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 présente des opportunités considérables pour revitaliser la croissance africaine et accélérer sa transformation. Pour réaliser sa propre vision, a dit le Président, la Zambie devra surmonter un certain nombre d’obstacles, à commencer par sa dépendance aux matières premières, dont les prix ont chuté sur le marché international. La Zambie est donc déterminée à diversifier son économie et à développer les secteurs de l’agriculture, du tourisme et de l’énergie, en mettant en place des cadres politiques propices à l’investissement et à la modernisation des infrastructures. Pour y parvenir, a toutefois noté M. Lungu, la coopération internationale sera nécessaire.
Des progrès ont déjà été constatés, a assuré le Président, faisant valoir la construction de nouvelles routes et la réhabilitation des anciennes, l’expansion et la construction de centrales hydroélectriques, le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire, la remise en état des lignes ferroviaires, et la construction et la modernisation des aéroports. En outre, des réformes structurelles ont été lancées, en vue d’améliorer la mobilisation des ressources domestiques et d’élargir l’assiette fiscale.
Revenant à l’ONU, le Chef de l’État a apporté son soutien à la résolution 2378 (2017), relative à la réforme du maintien de la paix, et qui place au premier plan les États Membres s’agissant de la médiation, des accords de cessez-le-feu, de la surveillance et de la mise en œuvre de tous les accords de paix. Le Président a dit avoir renforcé la participation de son pays aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, en augmentant le nombre de troupes déployées, en particulier les femmes. Il a réitéré la volonté de son pays de lutter contre la discrimination à l’encontre des femmes et des filles, ce dont témoigne la « Politique d’embauche 50-50 » qui exige des établissements scolaires l’inscription d’un nombre égal de garçons et de filles. En conclusion, il a souligné l’importance du principe de responsabilité partagée s’agissant de l’accueil des migrants, en fonction des capacités nationales et des ressources disponibles.
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