Déclaration
Résumé
M. BARON DIVAVESI WAQA, Président de la République de Nauru, a reconnu que ce n’était pas facile d’avoir l’appui du système des Nations Unies lorsque l’on représente un petit pays. « Cela nous laisse avec des économies extrêmement sous-développées dépendant uniquement d’un ou deux secteurs clefs, eux-mêmes souvent hautement vulnérables aux tendances du marché mondial ou des changements de priorités politiques des partenaires de développement. » Si Nauru peut être considérée comme un pays à revenu intermédiaire sous certaines conditions, la situation économique pourrait changer dramatiquement en une nuit à cause des forces qui nous échappement totalement, a-t-il averti. Le développement de stratégies efficaces pour y faire face est devenu très urgent.
« Nous devons nous tourner vers les institutions publiques comme les Nations Unies pour créer un environnement dans lequel nous pouvons prospérer et croître », a estimé M. Waqa. « Si nous voulons relever les défis des petits pays, nous devons abandonner la sagesse conventionnelle. Nous devons réfléchir à l’économie d’échelle différemment. Une fois ce saut effectué, notre petite taille peut devenir notre atout », a ajouté le Président. Pour un petit pays, des ressources modestes peuvent avoir des effets transformateurs. Prenant l’exemple de l’énergie renouvelable, le Président a dit qu’un petit nombre d’îles a réalisé 100% des systèmes d’énergie renouvelable en 10 ans. Le Gouvernement de Nauru estimé le coût pour parvenir à 100% d’énergie renouvelable à 63 millions de dollars.
Mais ce n’est pas parce que la tâche est plus petite qu’elle est facile, a averti M. Waqa. Les ressources financières et de renforcement des capacités doivent être rendues plus accessibles pour les pays aux capacités limitées. De plus, les nouvelles approches de financement telles que les modalités d’accès et l’appui budgétaire directs semblent donner de bien meilleurs résultats dans les petits pays. Saluant le partenariat entre les îles du Pacifique et l’Italie, le Président a dit que bâtir une ONU plus inclusive nécessite de relever les défis mondiaux les plus urgents, notamment les conséquences du changement climatique. À cet égard, il a rappelé l’appel qu’il a lancé en juillet dernier au Conseil de sécurité pour la nomination d’un Représentant spécial du Secrétaire général pour le climat et la sécurité. En conclusion, M. Waqa a dit que « pour que l’ONU soit pertinente pour tous les peuples, il faut inclure le peuple de Taïwan » .
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