Déclaration
Résumé
M. CARL GREENDIGE, Vice-Président et Ministre des affaires étrangères du Guyana, a déclaré son appui au système multilatéraliste, fondé sur l’état de droit, qui a permis d’améliorer le bien-être de l’homme. Malgré ce succès, le multilatéralisme fait l’objet d’attaques dans certains milieux. Il a appelé à une réforme du Conseil de sécurité afin de répondre aux réalités du monde actuel et d’éviter l’exceptionnalisme national. « Nous devons trouver une forme de multilatéralisme plus juste plutôt que de changer le système », a estimé M. Greendige, tout en donnant son plein appui à la volonté du Secrétaire général de mettre en place une plate-forme où les États Membres, la société civile et les organisations non gouvernementales peuvent discuter des problèmes existants. Il a également soutenu la réforme du secteur paix et sécurité des Nations Unies, qui met l’accent sur la prévention des conflits, ainsi que les accords relatifs au désarmement et à la non-prolifération.
Pour le Guyana, le crime organisé transfrontalier et les trafics en tous genres détournent des ressources qui pourraient être investies dans la prestation de services aux populations et dans l’avènement d’un monde plus sûr.
Le Vice-Président a donné son appui au renvoi de la question de la sentence arbitrale de 1899 qui établit les frontières du Guyana et du Venezuela devant la Cour internationale de Justice (CIJ), une décision que le Venezuela considère « nulle et non avenue ». En mars de cette année, le Guyana a donc demandé à la CIJ de se prononcer sur la question, une démarche à laquelle le Venezuela a refusé de participer. Il a dit attendre avec impatience l’arrêt de la Cour, estimant que l’état de droit doit triompher. M. Greendige s’est par ailleurs joint à la majorité écrasante de la communauté internationale qui demande une fin de l’embargo contre Cuba.
En tant que pays côtier, le Guyana s’inquiète de la montée du niveau des mers, a noté le dirigeant, estimant toutefois que la stratégie de développement verte mise en œuvre par son pays permettra d’assurer le recours aux sources d’énergie renouvelable. Il a reconnu l’importance d’associer les femmes et les filles à la mise en place de stratégies de développement durable, se félicitant au passage de la réforme du système des coordonnateurs résidents initiée par le Secrétaire général. Il a fait part, en terminant, de son intention de ratifier le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui sera adopté cette année au Maroc.
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Sessions antérieures
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