Déclaration
Résumé
DONALD TUSK, Président du Conseil européen, a assuré que l’Union européenne appuyait sans réserve l’action des Nations Unies, ainsi que les efforts de compréhension et de solidarité entre pays. « Nous devons doter les Nations Unies des capacités à accomplir ses différents mandats avec succès, en Syrie, au Venezuela, au Myanmar et dans bien d'autres endroits. » L’UE a dit soutenir les différentes réformes de l’ONU, les qualifiant d'indispensables. Elle a souligné qu’elle assume elle-même de plus en plus de responsabilités en matière de sécurité. Le Président du Conseil a d’ailleurs appelé la communauté internationale à prendre des mesures contre le recours accru à la désinformation, à la propagande et à l’ingérence dans les élections démocratiques. « L’espace numérique est utilisé par des forces malicieuses à des fins néfastes et les pays de l’UE n’en sont pas les seules victimes », a prévenu M. Tusk, qui a invité l’ONU à se pencher sur ce problème.
Saluant l’établissement de relations plus étroites entre Union africaine, Union européenne et l’ONU, il s’est félicité des investissements et des échanges commerciaux avec le continent africain. « L’Afrique est un continent qui présente de nombreuses opportunités », a-t-il estimé. En Libye en revanche, des passeurs organisant le trafic de migrants et « profitant de la vulnérabilité de certaines populations » doivent être rattrapés et traqués par la justice. En attendant, l’UE mène à bien des actions de sauvetage en mer Méditerranée, a-t-il souligné avant de conclure sur ce chapitre que le travail collectif entre pays d’Europe et d’Afrique était la seule solution pour régler ce problème.
L’Union européenne, a poursuivi le Président du Conseil, est à la pointe des efforts internationaux de relocalisation de personnes déplacées, notamment en raison des combats en Syrie, qui se trouvent en Jordanie et au Liban, et en Turquie. À cet égard, le projet de zone démilitarisée d’Edleb devrait être mis en œuvre pour éviter une catastrophe humanitaire plus grave. « Un processus politique de fond est nécessaire pour trouver une solution à ce conflit », a-t-il ajouté.
Les répercussions des changements climatiques se font de plus en plus sentir; « hélas, nous ne prenons que lentement la mesure des conséquences sur la vie humaine », a encore déploré M. Tusk, qui a appelé tous les dirigeants à agir pour protéger les eaux de l’Antarctique. « Il est toujours possible de protéger les espèces animales en créant des sanctuaires maritimes. Ceux qui peuvent imaginer une planète sans pingouins, sans dauphins, devront aussi imaginer une planète sans êtres humains », a-t-il prévenu. M. Tusk a enfin réitéré son soutien à l’accord sur le nucléaire iranien tant que l’Iran respectera ses engagements.
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