Déclaration
Résumé
M. HUBERT A. MINNIS, Premier Ministre des Bahamas, a souligné que les changements climatiques sont un danger clair pour nous tous, mais plus spécialement pour les pays au littoral bas comme les Bahamas. Il a rappelé qu’en ce moment, de nombreux pays des Caraïbes et une partie des États-Unis font face à des ouragans de catégorie 4. Il a demandé que davantage de ressources soient allouées au renforcement de la résilience des îles et des États côtiers. Les Bahamas s’évertuent en ce moment à reconstruire les îles détruites, comme le font leurs voisins. Mais les dommages consécutifs aux ouragans successifs rendent cette tâche très difficile, notamment pour notre archipel qui compte de nombreuses îles étendues sur plus de 1 000 kilomètres du nord au sud, et cela dans un contexte de manque de fonds.
Si le tourisme est la plus grande industrie du monde, le Premier Ministre a dit que c’est également l’élément vital de l’économie de son pays. Des millions de touristes se rendent en effet dans le pays chaque année pour visiter ses eaux turquoises et sa biodiversité, a-t-il témoigné. Le pays a donc décidé d’interdire l’usage des sacs en plastique d’ici à 2020. M. Minnis a aussi dit attendre l’adoption d’un instrument juridiquement contraignant sur la préservation de la biodiversité dans les zones marines au-delà des limites de la juridiction nationale. Ce ne sont pas nos îles qui ont créé les conditions des changements climatiques, a-t-il déclaré. Or les pays comme le mien sont doublement pénalisés. En effet, a-t-il expliqué, quand nous sommes obligés d’emprunter sur les marchés internationaux afin de reconstruire les infrastructures détruites par les ouragans, notre notation sur les marchés financiers en prend un coup. Il a appelé l’ONU à trouver une solution appropriée à ce problème. En outre, les modes de classement des pays sont à leur désavantage, puisqu’ils sont obligés de faire des emprunts à des taux non concessionnels.
Par ailleurs, les Bahamas et d’autres pays de la région sont indexés pour des activités financières peu licites. M. Minnis a promis que son pays resterait engagé à assurer la transparence de son système fiscal. Les Bahamas sont même prêts à échanger des informations et à mener des affaires dans un esprit de transparence et de juste compétition, a promis le Premier Ministre.
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