Déclaration
Résumé
M. DENNIS MOSES, Ministre des affaires étrangères de Trinité-et-Tobago, a exprimé, en tant que représentant d’une nation des Caraïbes, sa solidarité envers les autres États insulaires de sa région touchés par ces catastrophes. Bien que son propre pays ait été épargné par les ouragans Irma, José et Maria, « des conditions météorologiques changeantes au réchauffement, en passant par la montée du niveau de la mer, les effets des changements climatiques sont d’une ampleur globale et ont des effets sans précédent », a-t-il constaté, avant d’ajouter: « La reconstruction va exiger des ressources, ainsi que la coopération et la collaboration de la communauté internationale, car nous ne pouvons tout simplement pas y arriver tout seuls ».
M. Moses a remercié la communauté internationale pour la générosité dont elle fait preuve afin de répondre aux « besoins pressants » des États de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), ainsi que l’Agence caraïbe pour les secours d’urgence en cas de catastrophe naturelle (CDEMA). « Mais la CDEMA aura besoin de ressources et de financement supplémentaire » pour mettre en œuvre sa réponse immédiate aux catastrophes naturelles, a-t-il insisté.
« Face à ces catastrophes, il semble impossible de nier la réalité des effets des changements climatiques », a poursuivi le Ministre, ajoutant que les petits États insulaires en développement étaient en première ligne de ces effets. M. Moses a donc appelé à mettre en œuvre une « approche multidimensionnelle tenant compte des besoins réels » de ces pays dans les critères d’attribution de l’aide au développement.
Par ailleurs, en tant que petit État insulaire en développement, Trinité-et-Tobago est fortement affectée par la disparition sans précédent de la biodiversité marine et par les conséquences des méthodes de pêche et d’exploitation non viables des océans, a fait observer le Ministre. Dans ce cadre, il a accueilli favorablement les recommandations du Comité préparatoire créé par la résolution 69/292 en faveur de la création d’un instrument international juridiquement contraignant se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale. « Après deux ans de Comité préparatoire et environ 10 ans de négociations, nous croyons qu’il est grand temps de traduire nos paroles en actes », a-t-il dit.
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