Déclaration
Résumé
M. EMOMALI RAHMON, Président du Tadjikistan a déclaré que si le rythme toujours croissant de la mondialisation a permis de rapprocher les nations, celle-ci n’en est pas moins porteuse de menaces. Dans ce contexte, a-t-il observé, l’ONU doit continuer d’assurer la coordination des efforts de la communauté internationale pour relever ces nouveaux défis, en menant au préalable une réforme de l’Organisation, et en particulier de son Conseil de sécurité.
Sur le plan national, le Tadjikistan s’est doté des moyens nécessaires pour faire face aux menaces extrémistes et terroristes, a assuré le Chef de l’État, pour qui paix et stabilité sont les piliers du développement durable.
« Notre peuple a connu de nombreuses difficultés, et ce, dès les premiers jours de son indépendance, en raison de conflits internes », a rappelé M. Rahmon, en affirmant que l’intégration régionale harmonieuse est un objectif que poursuit son pays depuis des années. En témoigne la hausse de ses échanges avec plusieurs pays limitrophes, dont l’Afghanistan, avec lequel le Tadjikistan partage plus d’un millier de kilomètres de frontière commune.
Le Gouvernement s’est ainsi lancé dans des projets de coopération avec son voisin, par exemple la formation d’experts dans différents domaines, notamment celui de la lutte contre le trafic de stupéfiants, connu pour être une source de financement du terrorisme international.
Le Tadjikistan, s’est félicité le Président, fait partie des 43 pays ayant soumis cette année, de manière volontaire, leur évaluation préliminaire de la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Un sujet d’une importance cruciale aux yeux de ce pays en développement sans littoral, qui dépense chaque année des centaines de millions de dollars pour compenser la fonte de plus en plus prononcée de ses glaciers, dans un contexte où il dépend largement de son hydroélectricité.
« Le temps est donc venu de donner effet à l’Accord de Paris, en utilisant le plus largement possible les sources d’énergie renouvelable », a affirmé le Chef de l’État.
Le 21 décembre 2016, a-t-il rappelé, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/RES/71/222, relative à la Décennie internationale d’action sur le thème L’eau et le développement durable (2018 – 2028), à l’initiative du Tadjikistan.
La Décennie vise à fournir un cadre international de coordination et de promotion en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous à l’horizon 2030 et propose le lancement d’un dialogue pour améliorer la gouvernance des questions hydriques au niveau des Nations Unies.
Aussi M. Rahmon a-t-il annoncé la tenue, plus tard cette année, à Douchanbé, d’une conférence de haut niveau pour assurer le lancement de cette Décennie.
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