Déclaration
Résumé
« Le sang des Syriens n’a pas suffi à assouvir la soif du terrorisme », a asséné M. WALID AL-MOUALEM, Vice-Premier Ministre, Ministre des affaires étrangères et des expatriés de la Syrie. Le terrorisme s’en prend aussi aux citoyens de nombreux pays, y compris ceux qui l’ont appuyé et sponsorisé, a-t-il dit. « Ces innocents payent pour les fautes de leurs gouvernements, qui ont ignoré les intérêts de leurs peuples et adopté des politiques à courte vue. »
Le terrorisme ne serait pas étendu à la Syrie sans l’appui extérieur de pays comme le Qatar et l’Arabie saoudite, a souligné M. Al-Moualem. Il a reproché à la Turquie d’avoir ouvert ses frontières à des dizaines de milliers de terroristes et de leur avoir fourni un appui logistique et des camps de formation avec la supervision des services de renseignement occidentaux. En Syrie, a-t-il affirmé, « nous combattons le terrorisme au nom du monde entier ». Chaque fois que l’Armée syrienne tue un terroriste étranger, elle épargne la vie d’innocents qui auraient pu périr dans un attentat terroriste perpétré par ce même terroriste retourné dans son pays.
Le Vice-Premier Ministre a critiqué ceux qui se réfèrent aux terroristes comme à « l’opposition armée modérée », alors qu’ils ont commis contre les Syriens des crimes et des massacres « non moins barbares que ceux de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) et d’Al-Qaida ». Il s’est félicité des grandes avancées réalisées par l’Armée arabe syrienne dans sa guerre contre le terrorisme, « avec l’appui des amis du peuple syrien, notamment la Fédération de Russie, la République islamique d’Iran et la résistance nationale libanaise ».
M. Al-Moualem a fermement condamné l’attaque lancée, intentionnellement selon lui, par des avions de guerre américains contre un site de l’Armée syrienne près de l’aéroport de Deir ez-Zor, le 17 septembre dernier, qui a permis à l’EIIL d’en reprendre le contrôle. Il a également dénoncé l’incursion turque dans les territoires syriens « sous prétexte de contrer le terrorisme ».
Depuis le début de la crise en 2011, a-t-il insisté, le Gouvernement syrien est ouvert à une solution politique à travers un dialogue intersyrien qui permette aux Syriens de décider de l’avenir de leur pays sans ingérence étrangère. Il a réitéré son engagement vis-à-vis du processus de Genève, sous les auspices des Nations Unies.
Certains pays exploitent la tragédie humanitaire et la souffrance des Syriens, a regretté le Vice-Premier Ministre. Ils continuent, s’est-il moqué, de verser « des larmes de crocodile » et d’accuser la Syrie d’assiéger et d’affamer la population, alors que ce sont eux qui arment les terroristes, se servent des civils comme boucliers humains et empêchent la livraison de l’aide humanitaire ou la confisquent.
Par ailleurs, M. Al–Moualem a dénoncé les pratiques « agressives » d’Israël dans le Golan syrien occupé. Il a demandé à la communauté internationale d’obliger Israël à se conformer aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
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