Déclaration
Résumé
M. JOHN KEY, Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, a expliqué que son pays en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité utilisait ce siège pour faire avancer les questions sensibles. Si le Conseil de sécurité a permis des succès tels que la négociation du « deal iranien » ou la fin de la guerre en Colombie, le Premier Ministre néo-zélandais a regretté que ce Conseil n’ait pas été en mesure de faire face à ses responsabilités dans la crise la plus grave, à savoir la crise syrienne. « Quelle que soit la difficulté de la situation, le Conseil de sécurité ne peut pas se contenter de la regarder se dégrader encore », a insisté le Premier Ministre, avant de préciser que son pays utilise son rôle de Président du Conseil de sécurité pour organiser demain une réunion de haut niveau sur la Syrie. Il a espéré que cette réunion permettra d’avancer vers une solution politique et d’appuyer l’accord de cessez-le-feu conclu grâce aux États-Unis et à la Fédération de Russie. Cet accord est la meilleure chance de mettre fin au conflit et de parvenir à un règlement politique.
Le Premier Ministre néo-zélandais s’est aussi félicité des initiatives de la Chine et des États-Unis pour négocier une nouvelle résolution du Conseil de sécurité relative au dernier essai nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Il a précisé que son pays travaillait aussi à rendre le Conseil de sécurité plus efficace en matière de prévention des conflits et à répondre aux crises politiques avant qu’elles n’échappent à tout contrôle. Dans ce contexte, la Nouvelle-Zélande souhaite pousser le Conseil de sécurité à travailler plus étroitement avec les organisations régionales pour s’engager le plus tôt possible avec les pays en crise.
Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé que les questions des changements climatiques et du financement de l’adaptation au risque de catastrophe naturelle étaient une priorité pour les petits États insulaires en développement. Il a rappelé que ces pays figurent parmi les partenaires au développement les plus proches de la Nouvelle-Zélande. Il a aussi appelé à des règles plus équitables en matière de commerce international avant d’appeler l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à mettre en place un dispositif qui bénéficiera à tous. Il a prévenu que le protectionnisme aura un effet négatif sur notre capacité à réaliser le développement durable et, dans le contexte du processus de nomination du prochain secrétaire général de l’ONU, le Premier Ministre a estimé que sa compatriote Mme Helen Clark ferait « une excellente » secrétaire générale.
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