Déclaration
Résumé
M. TAMMAM SALAM, Président du Conseil des ministres du Liban, a exhorté la communauté internationale à aider le Liban à élire un président de la République afin de préserver l’équilibre des institutions libanaises et protéger ainsi un modèle unique de pluralité au Levant. Le Liban est sans président depuis deux ans et demi, a-t-il rappelé. À ce jour, son pays accueille 1,5 million de réfugiés syriens, ce qui représente un tiers de sa population, a fait remarquer le Président du Conseil des ministres libanais, en prévenant que le Liban ne pourra plus accepter de réfugiés sur son territoire. C’est pourquoi, il a demandé aux Nations Unies de développer une vision globale pour réinstaller les réfugiés syriens présents au Liban dans des zones sûres à l’intérieur de la Syrie. Il a tenu à préciser que le territoire libanais n’était pas une terre d’asile permanente mais le pays des Libanais.
« Dix ans après l’adoption de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, le Liban exhorte la communauté internationale à demander à Israël de mettre fin à ses violations de la souveraineté libanaise, de coopérer avec la FINUL pour la délimitation de ce qui reste de la Ligne bleue et de se retirer de la partie nord du village de Al Ghajar, des fermes de Chebaa et des collines de Kfarshuba », a déclaré M. Salam. Le Président libanais a aussi rappelé qu’il avait demandé au Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, lors de sa visite à Beyrouth au mois de mars dernier, de permettre aux Nations Unies de jouer un rôle de bons offices pour régler la question de la délimitation maritime de la zone économique exclusive entre le Liban et Israël. Il a aussi condamné l’occupation palestinienne et le blocus de Gaza et demandé de tenir Israël juridiquement responsable pour les crimes de guerre qu’il a commis. Il a appelé à une solution durable au conflit israélo-palestinien s’appuyant sur les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité, la Déclaration de principes de Madrid et l’Initiative de paix arabe.
La communauté internationale, a-t-il insisté, ne doit épargner aucun effort pour restaurer la sécurité au Moyen-Orient où des villes sont en train d’être rasées. Le meilleur moyen de lutter contre le terrorisme, a-t-il estimé, est de permettre aux peuples de vivre dignement et en toute liberté et de trouver une solution juste pour le peuple palestinien. Avant de conclure, il a souligné l’importance d’établir des relations pacifiques entre les pays de la région sur la base du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.