Déclaration
Résumé
M. CALEB OTTO (Palaos) a espéré que d’ici à une génération, l’on repense à la présente session de l’Assemblée générale comme un événement déterminant au cours duquel le monde a résolument décidé d’inverser la tendance du développement et de l’exploitation de la planète, de redoubler d’efforts pour en finir avec la pauvreté et de protéger les plus vulnérables par un véritable engagement en faveur d’une transformation réelle. L’adoption d’une nouvelle série de 17 objectifs de développement durable, a-t-il dit, montre clairement que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) aurait été bien plus impressionnante si le monde avait pris la peine de remédier aux causes sous-jacentes de la pauvreté et de la dégradation de l’environnement et de mettre en pratique l’OMD 8 sur les partenariats.
La troisième Conférence internationale sur le financement du développement a été, en juillet dernier à Addis-Abeba, le « premier test du degré d’engagement des pays développés. Il a déploré que le Programme d’action d’Addis-Abeba ait, grosso modo, réitéré les engagements des OMD, sans s’inquiéter de l’écart entre les grands discours et le faible niveau des engagements financiers. Dès lors, il s’avère qu’un Partenariat mondial « ambitieux et revigoré » soit clairement requis, a insisté le représentant. Il a cité les partenariats fructueux entre son pays et les États-Unis, le Japon et Taiwan. Il a d’ailleurs exhorté le système de l’ONU à impliquer Taiwan dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et dans les mécanismes pertinents sur l’environnement, comme la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, compte tenu en particulier de ses capacités techniques.
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