Déclaration
Résumé
M. MANUEL SALVADOR DOS RAMOS, Ministre des affaires étrangères et des communautés de Sao Tomé-et-Principe, a mentionné six piliers en vue du développement économique et durable de l’Afrique, parmi lesquels une croissance inclusive, l’innovation et la technologie, un environnement durable et la paix et la sécurité. Il a également exhorté les Nations Unies à adapter leurs programmes aux réalités spécifiques du continent africain.
Estimant que la résolution de la question du Sahara occidental exigeait un engagement accru de la communauté internationale, il a appelé toutes les parties à revenir à la table des négociations et à s’accorder sur une solution politique mutuellement acceptable. Il s’est en revanche félicité du récent règlement de la situation politique en Guinée-Bissau. « Nous condamnons dans les termes les plus forts les crimes répétés et odieux commis par le groupe Boko Haram dans le pays frère et voisin du Nigéria », a-t-il dit, en ajoutant que rien ne pouvait justifier de telles atrocités.
Le Ministre des affaires étrangères et des communautés de Sao Tomé-et-Principe a ensuite affirmé que les individus de tous âges qui fuient des zones en guerre pour se rendre en Europe ne sont pas des migrants. « Ce sont des réfugiés! Ils ne fuient pas la pauvreté et la faim, ils cherchent littéralement à échapper à la mort! » a-t-il affirmé. Invitant à tirer les enseignements de cette crise, il a mis en garde contre les tentatives visant à promouvoir et à exporter la démocratie d’une manière exogène et intrusive, ou pire, par l’agression ou la violence.
Soulignant la vulnérabilité de son pays aux conséquences des changements climatiques, dont l’érosion graduelle de ses côtes et le débit moindre de ses rivières, M. Dos Ramos a déclaré qu’il était essentiel d’aboutir à un accord lors de la prochaine Conférence de Paris sur le climat. « Nous espérons qu’un tel accord renforcera l’obligation internationale de toutes les parties signataires de débloquer des fonds en faveur du suivi scientifique des changements climatiques et du transfert de technologies en faveur des pays en développement. »
En conclusion, le Ministre a plaidé pour la levée de l’embargo commercial qui frappe Cuba et recommandé, à la lumière des « progrès politiques accomplis par les parties des deux côtés du détroit de Taïwan », que Taïwan participe aux institutions spécialisées des Nations Unies, comme cela est déjà le cas pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
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