Déclaration
Résumé
M. WILFRED ELRINGTON, Ministre des affaires étrangères de Belize, a estimé que de tous les périls pesant actuellement sur le monde, ce sont les changements climatiques qui menacent véritablement son existence. Se basant sur des études scientifiques, il n’a pas écarté que les changements climatiques puissent provoquer à terme l’érosion irréversible des sources naturelles d’approvisionnement alimentaire et, par conséquent, « une famine planétaire de masse ». Pour M. Elrington, « il faut s’attaquer au problème vital des changements climatiques de la même manière que l’on traite, dans l’urgence, un malade en phase terminale ». Il a ainsi exhorté la communauté internationale à déployer tous les efforts possibles, et ce qu’en soit leur coût. « Les pays riches doivent cesser de croire que les objectifs qu’ils se sont fixés en matière de réduction de CO2 relèvent de la philanthropie ou de l’altruisme. » « Leurs investissements ne sont pas autre chose que des investissements vitaux pour la survie de la planète et de tous ses habitants, à commencer par ceux des petits États insulaires en développement et des pays de faible altitude ! » s’est-il exclamé.
M. Elrington a fait remarquer que si les nations les plus riches échouent à maintenir le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius par rapport à l’ère préindustrielle, ces pays disparaîtront. « Ce sont d’autres peuples vulnérables qui paient le prix de l’opportunisme politique », a-t-il poursuivi, en citant les souffrances endurées, en particulier par les femmes et enfants syriens, palestiniens et nigérians. Assurant que son pays appuyait les initiatives en cours pour rendre l’ONU plus efficace dans le maintien de la paix et la résolution des conflits, il a exhorté l’Organisation à entendre « enfin » l’appel de 23 millions de Taiwanais désireux d’apporter leur contribution au règlement des grands problèmes de notre époque.
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