Déclaration
Résumé
M. ALVA ROMANUS BAPTISTE, Ministre des affaires étrangères, du commerce international et de l’aviation civile de Sainte-Lucie, a déclaré que le moment est venu de s’engager dans un processus d’introspection et de réflexion tendant à une réorientation et une revitalisation des activités de l’ONU afin qu’elle continue à s’occuper de questions plus complexes liées à la survie de l’humanité. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi à titre d’exemple, trop de personnes au Moyen-Orient, en Iraq, en Libye, en Syrie et ailleurs, voient leur existence transformée par des expériences traumatisantes, et dans bien des cas, subissent des souffrances physiques et mentales terribles. C’est là une tragédie humaine aux proportions impensables, s’est indigné le Ministre, en regrettant l’énorme exode de populations qui vivaient, encore récemment, dans des pays stables.
Face à la magnitude de ce défi, il a encouragé l’Europe à faire « ce qu’il convient de faire » pour accueillir ces réfugiés et migrants. Des nations plus petites et plus pauvres ont fait montre d’humanisme et de générosité, a-t-il encore commenté, en ajoutant que cette assistance avait fait toute la différence. Il a précisé que dans la région des Caraïbes, Cuba, malgré l’embargo économique en vigueur depuis plus de 50 ans, a continué à offrir des bourses pour former, chaque année, des milliers de professionnels des pays des Caraïbes et d’Amérique latine. L’aide de Cuba dans la lutte contre plusieurs épidémies dans le monde, notamment la récente crise causée par le virus Ebola en Afrique, est tout aussi exemplaire et légendaire, a souligné M. Baptiste. En dépit de l’ampleur du défi, l’Europe, en tant que groupe de pays puissants, est en mesure de répondre efficacement dans le contexte de son cadre intégré, a-t-il estimé. « Soyez conforté et inspiré par l’exemple de Cuba », a déclaré le Chef de la diplomatie de Sainte-Lucie.
Par ailleurs, il a mis l’accent sur la situation des petits États insulaires qui, en raison des mesures commerciales en vigueur, du déclin de l’aide publique au développement et du financement du développement, s’endettent de plus en plus pour mettre en œuvre leurs politiques économiques et sociales. Parallèlement, les coûts accrus pour répondre aux répercussions négatives du commerce illicite des armes de petit calibre et du trafic des stupéfiants, de même que le coût de reconstruction après les catastrophes naturelles, absorbent une portion significative du produit intérieur brut.
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