Déclaration
Résumé
M. JAMES WANI IGGA, Vice-Président du Soudan du Sud, s’est félicité de l’accord de paix du 26 août dernier qui a mis fin aux effusions de sang dans son pays et fut aussitôt suivi d’une déclaration de cessez-le-feu permanent. Tout en remerciant la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) pour son rôle depuis la proclamation de l’Indépendance en 2011, le responsable a prévenu que « tout renouvellement du mandat de la Mission sans consultation et sans consentement de notre gouvernement ne serait ni juste ni acceptable », car les décisions de cette nature sont « souveraines » et exigent des consultations préalables, a-t-il insisté.
Le Vice-Président a également reconnu que le cessez-le-feu n’était pas respecté dans toutes les régions du pays, ce qu’il a attribué « principalement à l’absence d’un mécanisme conjoint de surveillance et de vérification » sur le terrain. Aussi a-t-il pressé l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) d’accélérer la création et la formation d’un tel « instrument vital » au respect de tout cessez-le-feu. À l’aube d’un cessez-le-feu et de la mise en œuvre de l’accord de paix, le Vice-Président a réclamé la levée des sanctions, dont l’interdiction de voyager imposée à des responsables du Soudan du Sud. « Ce n’est plus une option » a-t-il estimé. Il a également rappelé aux bailleurs internationaux « les promesses faites autrefois et jamais tenues », car plus que jamais, les défis de l’après-guerre, comme les efforts de réhabilitation et de désarmement, requièrent le soutien financier et technique des amis du Soudan du Sud, a-t-il conclu en promettant de « corriger le passé ».
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Sessions antérieures
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