Déclaration
Résumé
M. JAMES ALIX MICHEL, Président des Seychelles, a déclaré que les petits États insulaires en développement sont « les sentinelles de la nature et les gardiens des océans ». Cependant, a-t-il regretté, « les actions ou l’inaction des autres menacent nos moyens de subsistance et notre existence même ». Il a cité le pape François qui a appelé à donner la primauté à la nature et à minimiser ainsi les effets des changements climatiques. Ceux-ci ne sont pas le fait des petits États insulaires en développement, a-t-il rappelé, en précisant que ce sont pourtant eux qui en subissent de plein fouet les conséquences.
La durabilité sera toujours au cœur des efforts de développement des Seychelles, a assuré le Président. Il s’est dit encouragé par l’engagement des Nations Unies et du Secrétaire général pour répondre aux préoccupations et aux besoins de pays comme le sien. Il a souhaité que les promesses soient traduites en actions concrètes, notamment en ce qui concerne le principe du traitement spécial et différencié des petits États insulaires en développement. Pour lui, le modèle unique n’est pas d’actualité. Il s’agit d’une approche « injuste et moralement inacceptable », alors qu’il faut mettre au point un « index de vulnérabilité » approprié.
L’objectif 14 du Programme à l’horizon 2030, intitulé « Conserver et exploiter de manière durable les océans et les ressources marines aux fins de développement durable », revêt une importance particulière pour les îles et les États côtiers, a souligné M. Michel. Il est au cœur de ce que l’on appelle l’économie bleue. À cet égard, le Programme d’action de la Barbade, la Stratégie de Maurice et « La voie à suivre » de Samoa sont essentiels. De plus, la sécurité maritime est une priorité pour ces pays. Même si la piraterie a diminué dans l’océan Indien, le Président des Seychelles a estimé qu’il faudrait continuer à faire preuve de vigilance. En conclusion, il a souhaité l’adoption d’un accord à la prochaine Conférence de Paris sur le climat et appelé les pays à mobiliser, d’ici à 2020, 100 milliards de dollars en faveur du Fonds vert pour le climat.
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