Déclaration
Résumé
Après avoir remercié tous les pays qui ont reconnu le « génocide arménien », M. SERZH SARGSYAN, Président de l’Arménie, a déclaré que sa détermination à maintenir la prévention de crime de génocide à l’ordre du jour international était démontrée par les résolutions que nous mettons sur la table du Conseil des droits de l’homme dont la dernière a été adoptée l’année dernière. Le Président a rappelé que l’Assemblée avait, quelques jours plus tôt, fait du 9 décembre la « Journée internationale de commémoration et de dignité des victimes du crime de génocide et de prévention de ce crime ».
M. Sargsyan a ajouté que le règlement pacifique de Haut-Karabakh restait un des problèmes aigus de la région. Il a fait remarquer que la politique agressive de l’Azerbaïdjan avait provoqué l’absence de progrès significatifs dans les pourparlers visant à résoudre ce conflit, et que la situation risquait de donner lieu à des tensions plus graves. « Le régime dictatorial de ce pays a fait de la répression honteuse un instrument pour mettre fin aux revendications de la population à la suite des difficultés économiques. Aujourd’hui, ce régime a besoin d’images de la ligne de front pour détourner l’attention du public. » Le Président a ainsi expliqué que l’Azerbaïdjan avait commencé à déployer des armes de gros calibre, aux côtés de diverses actions provocatrices, en tirant sur les campements pacifiques dans les districts qui se trouvent à la frontière commune de l’Arménie et la République du Haut-Karabakh.
Il est étrange, a ensuite fait observer le Président, que l’Azerbaïdjan refuse depuis des années de retirer les tireurs isolés et de créer un mécanisme d’enquête sur ces incidents. Pendant les Jeux européens organisés par l’Afghanistan, quand il avait alors besoin de promouvoir une image de stabilité, il avait fait cesser les tirs à la frontière, mais ces tirs, a-t-il assuré, avaient repris immédiatement après la fin des Jeux. Il est étrange également, a dénoncé M. Sargsyan, qu’au XXIe siècle, notre voisin se dit fier d’accumuler des armes et multiplie son budget militaire, continue de faire des menaces pour relancer les hostilités militaires et cela au plus haut niveau de l’État. Le Président a, avant de terminer, indiqué que son pays accueillait 16 000 réfugiés de Syrie faisant ainsi de l’Arménie l’un des premiers pays d’accueil en Europe.
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